Annales des Mines (1817, série 1, volume 2)
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arrive au bas de sa course, l'eau dont il était chargé s'évacue d'elle-même de toutes parts. Durant ce temps, le piston. attaché à l'autre
bras du balancier, remonté à la partie supé-. rieure du cylindre qui le contient, lève luimême la pale qui" donne àbas à l'eau dont il doit se charger. Il descend donc à son tour,
elLANCIER,11YDRAIILIQUe
"charpente les ferce:à.rester appuyées. Le pigni incliné est échancré..vers. .leehau4 comme le
cylindre de la première machine.
t.
Au momentoù la caisse arrive-en haut, la pale s'ouvre, et 1:eau 7, prenant soneniveau , chaege la -caisse: Penilafft.,que descend; Aa
avec une. force. égale à celle ,qui a fait agir piston opposé; et dès qu'il "est en bas, l',eau s'écoule comme il vient d'être' dit. Ainsi, à.chaque l'un des pistons va sè charger, dansoscillation' le haut de Son cylindres, de l'eau dont le poids doit le, faire descendre; tandis que l'autre piston, arrivé ,an.,bas de sa course, laisse écouler spontanément l'eau qui
pale se ferme,. e.t l'eau ne peut_ s'échapper,
Le même mécanisme, qui faitiver les pales quand les pistons "areivent .en_naut , les fait fermer quand ils descendent," "et tout le reste de la machine tient à des détails d'exécution très-faciles à saisir. Avant de m'arrêter à l'emploi de deux pistons dans des cylindres j'avais voulu' me servir de caisses carrées qu'il aurait "été"plus facile
extrêmement simple; qu elle,p,eut être exé.cutée par tous les vouvriers po .sibles, ét,qu'elle 'aura, sur les 'inachitiesb:yd rauliqueidi9inaires, l'aven-
le "recouvrait.
de construire; inais,:potuqii,e le côté de ces caisses s'ouvrit au inomerit Où elles étaient des-
tendues, il fallait faire ouvril- et fermer des pales par des mécanismes assez compliqués, ou -se résoudre il perdre une partie de la hau-
teur de la chute. M. Peccjueur, employé an ConSerVatoire des Arts et Métiers, m'a commit-
niqné. une idée fort ingénieuse (planche Lie.), qui consiste àfaire les caisses à trois côtés, et
à les faire gliâàeii 'du" côté ouvert, sur un plan légèrement ineliné;; contre lequel, nn. bâti en
puisque le pl an"in el in é " Sert 'dequatrième côté
à la caisse qui glisse sur-- des coulisses; mais erivée au 'bas,. ,il..se,.trouve,dans le, massif:du
plan incliné Une ouverture par où l'eau s'échappe comme on le .voit dans la figure. Le mouvement alternatif s'établiudone comme avec les pistons,: -
,
Il est facile de juger que cette -machine est
take d'etnplyer`iitiletrient là,»talité, du poids del'ea u pendantla presqiiettOiaiiiét'ile sa chute; ce. qui est,nri très-grand avantage,:dans le cas 4ue desJehutes, cUeau-peu considéoù l'on tables', pulSWCiti :Sart' ÉrdÉlte,,,p-eÉtëi.énorme de
,iats les "'ffiehii,ileS".à roues hydrauliques, sut tout quand. "éS:tdligé de faire passer l'eau parzdessous ces roues. Mais c'est principalement .,:dans .le .s machines hydrauliques employées. à :des pompes à tiges et,tirans, dans :les ,usines .où Tort,-se sert., de
eook' ,
sbufilets et de pistons, et dans toutes les circonstances où le mouvement circulaire des roues
déit-ètre transformé en celedeva. --et vient, e le bakvi,cjor draulique peüerait être
.avantageu,3e puisqu'il donne ce dernier mouvement sans aucun des engrenages qui épuisent