Annales des Mines (1817, série 1, volume 2)
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ANALYSES
de potasse saturé ; mais plusieurs chimistes croyah nt que la chaux pouvait l'être totalement, au moins au bout d'un certain temps, par ce réactif, et s'en servaient pour séparer les deux terres. M. Bucholz fait voir que ce procédé est inexact , et qu'il reste dans la li-
queur une quantité de chaux d'autant plus grande qu'on a étendu de plus d'eau , et que
la proportion de la magnésie est elle-même plus considérable. En effet, ayant dissous 5 grammes de chaux Par le carbomne de et -.,,ratnmes de magnésie dans l'acide muriapotasse sa.
tique, ayant étendu d'un demi-litre d'eau, et
-vené dans la liqueur 15 grammes de carbonate neutre de potasse, il n'obtint d'abord aucun précipité ; au bout de quelques heures il s'en forma un équivalant au sixième de la chaux ; une nouyelle addition de carbonate détermina une non1,elle précipitation; mais les dernières portions ne produisirent plus d'effet sensible : il réunit tous les précipités , et il trouva que leur poids ne représentait que les de la chaux :employée. Ayan t, dans des cireonstances sembl ables, étendu
la liqueur de dix fois son poids d'eau , au bout de quarante-huit heures il ne s'était 'pas déposé le septième de la chaux. En employant huit parties de chaux et une de magnésie, il ne reste dans la dissolution que le onzième de la chaux ; mais on ne peut la précipiter en totalité quelque petite que soit d'ailleurs la proportion de la magnésie, et quand ,même il n'y.auraitpas un atome de celte terre. Par le souscarbonate
M. Boeberaire indique deux moyens pour
(parninonia- Séparer la chaux de la. magnésie ; ils consistent, que°
le premier à employer le sous-carbonate d'am-
mudnAux..
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moniaque qui précipite complétement la chaux et forme, avec la magnésie, une combinaison.
triple très-soluble; le second, à précipiter les Par le sel deux terres par le sous- carbonate de potasse ammoniac.
ou de soude, et à faire bouillir le précipité avec une dissolution de sel ammoniac : le carbonate de magnésie se dissout entièrement, et le carbonate de chaux reste intact.
Note des Rédacteurs. Il nous semble que le réactif le plus coinmode comme le plus sûr, pour opérer la séparation de la magnésie de la chaux, est un
oxalate neutre à base d'alkali; l'oxalate de chaux est tout-à-fait insoluble, tandis que l'oxalate de magnésie est au contraire très-soluble. Un oxalate alkalin neutre indique la présence d'une trace de chaux dans une grande quantité de magnésie, et la sépare complétement ; aussi ce procédé est-il, depuis quelque temps, généralement et presque exclusivement usité en France.
Par Poxaa(i'le
Sur Poxidation de quelques métaux, par GAY- -LussAc. (Annales de Chimie, tonie , page 32.) M. Berzélius n'admet que deux oxides de fer, l'un contenant a9,5 d'oxigène sur ioo de métal, et l'autre 44,25. M Gay - Lussac pense qu'il y -eu a trois ; que roxide médium produit par Jadecomposition de l'eau contient environ 58 d'oxigène sur loo de métal, et que lorsqu'on le dissout il se partage en oxide au minimum et en
oxide au maximum, qu'on peut séparer l'un .de l'autre par plusieurs réactifs. 1.1 a trouvé qu'a tous les degrés de tempé-
Fer.