Annales des Mines (1817, série 1, volume 2)
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DE MINÉRAUX.:
la couleur bleue, quoiqu'ils n'empêchent pas l'acide tungstique de devenir jaune lorsqu'on
enlevé, à froid, que les 0,04e de l'antimoine, sur lequel on l'a fait digérer; en chauffant, il n'a fallu que trois heures pour dissoudre la même quantité de métal.
l'expose à :une chaleur rouge. Cet acide contient 0,20 d'oxigène, et tris fois autant que les bases qu'il sature.
Oxide d'urane. Oxide
'Pur'
lot
ANA-tYSES
100
I,'oxide d'urane n'est point précipité par les oxalates neutres; il se dissout dans le carbonate d'ammoniaque, mais non dans l'ammoniaque, et communique à la dissolution une couleur jaune;
il donne avec l'infusion de noix de galle un précipité de couleur chocolat.
A la flamme intérieure du- chalumeau, il devient d'un vert noir; avec le phosphate de soude il donne un beau vert transparent d'un vert d'herbe, et qui passe au jaune par l'addition du nitre. L'oxicle d'urane contient o,864 d'oxigène. Note contenant quelques expériences relatives à l'action de l'acide hydrocIllorique (mariatique), sur les alliages d'étain et d'antimoine ; par M. CHAUDET essayeur provi-
soire des monnaies. (Annales de Chimie, tome III, page 376.)
M. Chaudet examine dans cette note l'action de l'acide muriatique sur l'antimoine, sur l'étain et sur leurs alliages, et il en déduit un moyen Emin.
Antimoine.
de séparer ces deux_métaux l'un de l'autre et de les doser. L'acide à 220, employé à froid, a dissous 5 grammes d'étain en ,spL heures; à chaud, il n'a fallu qu'une heure pour opérer la dissolution.
En vingt-quatre heures, le même acide n'a
Un alliage des deux métaux, à parties égales,
n'a perdu, dans l'acide muriatique bouillant,
que le tiers de son poids. L'antimoine s'oppose à la dissolution de l'étain. Lorsque l'alliage contient 0,25 d'antimoine et 0,75 d'étain, l'acide dissout o,53° de métal; mais il reste encore beaucoup d'étain dans l'antimoine. A mesuré que la proportion du dernier métal diminue, la dissolution du premier devient plus facile; ce-
pendant elle n'est pas encore complète dans un alliage de 90 d'étain sur 10 d'antimoine : cela
n'a lieu que lorsque l'étain est en quantité au moins vingt fois aussi grande que l'antimoine.
Dans ce cas, et quelque petite que soit d'ailleurs la proportion de l'antimoine, on retrouve exac-
tement dans le résidu tout ce que l'alliage en contenait, et sans le moindre mélange d'étain. L'eau indique cependant la présence de l'antimoine dans la dissolution hydrochlorique de l'étain; mais le précipité qui se forme, quoique très-visible, est si peu considérable qu'on ne
peut l'apprécier à la balance. L'alliage d'étain et d'antimoine peut contenir une proportion assez grande de plomb sans que cela nuise au succès de l'opération.
D'après ces données l'auteur trace, ainsi
Procédé
qu'il suit, la marche à suivre pour essayer un d'an"IY"` alliage d'antimoine et d'étain. On commencera d'abord par s'assurer que l'alliage ne contient
que ces deux métaux, ou que, s'il contient du plomb, sa proportion ne va pas au-delà de 0,25, ce dont on s'assure facilement en en trai-