Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1817, série 1, volume 2)

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sun DÉS FOURNEAU

doivent se croiser ; la forme de la voûte exige pour sa meilleure construction, trois dimensions différentes de briques, que j'aurai soin d'indiquer également plus tard. Dimensions Le rampant de chaque fourneau commence du rampa.ut. à l'extrémité de la voûte. Il a toujours 18 pouces de longueur, prise en travers du fourneau, et s'élève jusqu'au tuyau de la cheminée par une pente de près de 16o degrés avec la verticale. (Voyez.fig 3.) Il n'a ordinairement que 5 pouces de largeur, mesurée dans le sens opposé. J'ai donné 6 pouces aux rampans, représentés par la fg. 2 parce que l'on se proposait d'employer dans ces fourneaux le bois comme combustible; ce qui exige moins de tirage que lorsque l'on fait usage de la houille.

Le rampant vu dans ce sens, s'élève verti-

calement selon sa dimension en largeur, jusqu'à 20 pouces au-dessus du bec de la voûte ; on dispose à cette hauteur un registre en fer battu ou eu cuivre rouge, qui intercepte plus ou moins le passage de la flamme, afin de pouvoir régler à volonté l'activité du feu. Le rampant continue ensuite de s'élever ver-

ticalement du côté de la partie antérieure du fourneau, et s'élargit de l'autre, de manière à gagner la largeur du conduit de la cheminée à son aplomb. Cette réunion a lieu à Io pieds

au-dessus du bec de la voûte, quelle que soit la. grandeur d'un fourneau. De la cheLes conduits de la cheminée ont ordinaireaninée. ment chacun le Se. ou 6e. de la surface de la chauffe : cependant ils ne doivent jamais avoir moins d'un pied carré, afin de pouvoir les raccommoder au besoin; ce qui a lieu tous les deux

À IdVERBÉRÉ 133 à trois ans; du moins, quant à la doublure. Pour cela, l'ouvrier démolit successivement, en mon- réparer tant, la chemise de la cheminée; ce qui lui dl ao cul elnuiri

fournit un vide de 20 pouces de côté, qui lui

la édec:

suffisent pour placer de nouvelles briques. Mais si le mur de cloison devait aussi être réparé, il serait indispensable de le soutenir de proche en proche, et successivement à mesure de sa dé-

molition, pour le refaire à neuf en remontant, en même temps que la doublure. La cheminée est. à-la-fois l'objet de la plus grande dépense et celui qui contribue le plus au succès de l'opération. On a la coutume, dans quelques fonderies, de la faire supporter par une voûte placée immédiatement au-dessus des fourneaux. C'est, à mon avis, une mauvaise cons-

truction, qui tend à rendre les cheminées peu solides et durables, à moins de précautions extraordinaires qu'on n'est pas toujours maître de

faire bien observer; il est infiniment plus prudent

de fonder la cheminée sur un massif particulier, lequel doit toujours reposer sur un terrain

très-solide. La hauteur des cheminées varie de- Hauteurs puis 36 jusqu'à 52 pieds. On a reconnu que plus des chemielles sont élevées, plus il y a de chaleur de pro- nées. duite, et moins on fait de dépense de combustible; aussi m'a-t-on assuré que M. de Wendel, dans sa forge d'Hayauge , a fait construire des cheminées qui ont 65 pieds, J'ai donné à celle du plan ci-joint, 52 pieds d'élévation ; si on croit

devoir la diminuer, je ne conseille pas de lui donner moins de 45 pieds. Les meilleures chemi-

nées sont celles qui sont toutes en briques; encore doivent-elles être doublées en ,dedans de