Annales des Mines (1817, série 1, volume 2)
Page : Image 76
Révision de 27 janv. 2015 22:11:41, edited by Anonymes
140
A RiVEREint.
suri .DES .FOURNEAUX
141
que l'on abaisse quand on veut manoeuvrer dans le fourneau.
Cette ouverture ne doit se fermer qu'avec de la bouille menue, soit que l'on ne fasse usage que de ce combustible, soit même que l'on se serve de bois (i).
Il est nécessaire de ménager vers le milieu de la porte un trou de regard, rectangulaire, de 2 pouces de largeur sur le double de hauteur. Il se bouche avec un morceau de brique
L'ouverture de la porte de chargement., placée le plus près de l'autel qu'il est possible, doit aussi être revêtue en fonte de fer, mais seulement sur
que l'on ôte et replace à volonté. La porte de façade placée au-dessus du trou de percée , a intérieurement 9 pouces de largeur sur 8 de hauteur ; son ouverture garnie en bandes de fer plat embrevées dans la maçonnerie, se ferme avec un carreau composé de la matière qui sert à faire les briques réfractaires. Il déborde d'un pouce l'ouverture qu'il est des-
toute l'épaisseur du contre-mur. On lui donne assez de largeur pour qu'il soit facile d'introduire dans le fourneau de grosses pièces de fonte.
Cependant, dans un petit fourneau semblable à ceux-ci, on ne peut pas lui donner plus de 18 pouces dans sa partie la plus étroite. Le prolongement dP ee,tte ouverture à travers le mur intérieur, doit être garni d'un cadre à clairevoie, en fer battu. La porte destinée à former cette ouverture, rempli est composée d'un châssis en fer
tiné à fermer. Sa partie supérieure doit légèrement pencher vers l'intérieur du fourneau, afin qu'il ne soit point exposé à tomber ; ses tranches sont coupées obliquement, suivant les angles de l'embrasure qui le reçoit. Enfin, on doit pratiquer vers le milieu de ce carreau, un petit
plat'On peut de briques réfractaires posées de champ. aussi leur substituer la pâte même avec laquelle
trou de regard de 9 à Io lignes de diamètre,
on les fabrique. Cette porte s'élève et s'abaisse
qui se bouche avec un tampon d'argile cuite. S'il est d'usage de garnir les embrasures des portes d'un fourneau de réverbère , en fonte et en fer, cette précaution est encore plus nécessaire pour des petits fourneaux semblables à ceux-ci , parce que leurs murs étant minces , seraient bientôt dégradés par les outils dont on se sert pendant le fondage. Les espèces de trémies en fonte, ou entonnoirs, qui garnissent ces ouvertures, sont retenues naturellement,
verticalement le long d'une espèce de rainure mé-
nagée dans l'épaisseur du mur extérieur contre celui qui sert de doublure au fourneau, à l'aide
d'une bascule en fer. Ce levier est terminé à l'une de ses extrémités par un petit secteur de
cercle sur lequel passe la chaîne qui est fixée au châssis de la porte. L'autre extrémité est garnie
d'un poids faisant presque équilibre avec la porte, et d'une petite tringle ou chaîne en fer
dans leur position, par les plaques de fonte
(i) Cette obligation n'est de rigueur;dans la derniere supposition, que dans le cas oh l'on emploierait la méthode
dont il sera parlé incessamment. T Le trou de percée, ou de coulée, placé au- percéer.ou dessous de la porte de façade, doit avoir au
que j'indique à la fin de ce mémoire, comme un moyen présumable d'économiser le bois.
f
de