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SUR DÈS FOURNEAUX

autant de liens en fer plat, qui passent audessus du fourneau dans le sens de sa longueur,

et se reploient à l'extrémité opposée du côté de la chauffe, où elles sont fixées solidement, de la manière que le local le permet. Les crochets des taques qui existent sur les deux côtés longs du fourneau, éloignent deux de ces plaques, pour chaque fourneau, d'une quantité égale à l'épaisseur d'une d'elles, et à

la saillie d'un des crochets, c'est-à-dire de 27 lignes environ. Cet espace vide doit être rempli en mortier et en débris de briques ou de tuiles; car, sans cette précaution, elles ne l'empliraient que très-imparfaitement leur objet,

qui est d'empêcher l'écartement de la maçonnerie, et elles seraient exposées à être brisées

par un choc un peu violent : au reste , elles éprouvent quelquefois cet accident, par l'effet

de la chaleur et de la dilatation, sans qu'on

soit obligé de les remplacer. La composition des briques réfractaires, calbosition des pables de résister au feu le plus violent, est briques ré-un objet essentiel auquel on ne saurait apporter res Lactai. trop d'attention. Cependant il est quelquefois De la corn-

difficile de se procurer la matière première ayant les qualités requises ; car l'argile dont elles sont

formées ne doit contenir ni oxide de fer dans une quatité notable, ni aucune substance calcaire. On reconnaît la présence de celle-ci, par l'effervescence qu'elle fait dans les acides ; un peu de sable quarzeux, très-divisé, loin d'être nuisible, est avantageux.. Si l'on n'est pas sûr de la bonne qualité des argiles que l'on peut avoir à sa portée, et s'il est possible, sans de grands frais, dé se pro-.

.A

RÉVERBERE.

curer de la terre noire d'antienne, qui se trouve s-ur les bords de la Meuse, entre Huy et Namur:, je conseille de faire usage de celle-ci, parce que sa qualité est constatée dans la circonstance dont il s'agit. Au reste, au défaut de cette terre, on peut employer celle dont les verriers se servent pour la confection de leurs pots ou creusets. Voici en quoi consiste l'opération par laquelle on parvient à la fabrication de cette espèce particulière de briques. On prend un tiers d'argile pure; que l'on fait calciner ou fritter à un grand feu, de manière à la convertir en une substance analogue au grès; des potiers. On pile ensuite ce grès; et on le fait passer à travers un tamisa d'une ligne au

plus de pertuis. On ajoute à Ce tiers de grès

tamisé, deux tiers de la même argile non cuites et l'on compose de ce mélange, en y ajoutant peu-à-peu de l'eau, une pâte ferme, que l'on bat fortement avec un long battoir en bois et tranchant, jusqu'à ce elle soit parfaitement homogène dans toutes ses parties; c'est pourquoi il faut la couper et sousdiviser fréquemment; afin d'en changer les surfaces. On moule ensuite cette terre, ainsi préparée, dans des châssis de la forme et de la grandeur convenables pour' obtenir les dimensions que l'on désire. On fait sécher ces briques à l'ombre, de la même manière que le font les tuiliers. Lorsqu'elles sont bien sèches, on les fait cuire modérément dans un four quelconque. Elles n'acquièrent, par cette opération, qu'une couleur d'un jaune pâle, en raison de la très-petite quantité d'oxide de fer qu'elles contiennent. Les débris de ces briques, même après avoir K2