Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1817, série 1, volume 2)

i58 SUR DES FOURNEAUX qui était en feu. Quand on avait rechargé la

grille, on remplissait de nouveau l'embrasure de la porte avec de la houille, et ainsi de suite. La consommation de ce combustible minéral était environ de 3 quintaux ordinaires par vingtquatre heures, pendant lesquelles on s'abstenait rigoureusement de tisonner à là grille. Mais si, d'après les données de M. Guérin 22 quintaux de houille faisaient le service de 112

pieds cubes de bois, les 3 quintaux de houille employée à boucher la porte de la chauffe représentaient 15 pieds cubes de bois ; d'où il résulte qu'il faut ajouter cette quantité aux 112 pieds ci-dessus, et que les 22 quintaux de houille

dont il parle , représentaient réellement 121

pieds cubes de bots. Maintenant, si l'on fait l'application de cette méthode aux petits fourneaux à réverbère qui font l'objet de cé mémoire, on trouve que la consommation du bois devrait se borner à-peu,. près à 47 pieds cubes de bois par millier de fonte refondue ; d'où il suivrait qu'il y aurait une économie à faire sur ce combustible de 33 à 43 pieds cubes. Je conçois. bien que la porte de la chauffe étant constamment bouchée, il ne se fait par cette issue aucune perte de chaleur. Je conçois encore que les barreaux de la grille étant trèsrapprochés, il tombe peu de charbon dans le cendrier, et par conséquent que le combustible est consommé le plus utilement qu'il est possible. Cependant les avantages que présente cette mé-

thode me semblent si considérables, que je crains que l'on ne soit obligé d'en attribuer au moins une partie à quelque erreur. Quoi qu'il