Annales des Mines (1817, série 1, volume 2)
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VOYAGES DANS L'INTÙilEUR
DU 13dSIL.
d'aspérités que les grains de platine du Choco dans la Nouvelle-Grenade.
d'or, à des aventuriers de Saint-Paul. On ne
5°. Mines d'or et de damans du district de
Quelques-uns furent remis comme des pierres curieuses au gouverneur de Villa do Principe, qui s'en servit comme de jetons ; mais bientôt
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Cerro do Fria. ( Minas-Géraés.) ('M mes d'or).. On exploite aussi de l'or dans ce dimrict; mais, à ce qu'il parait, en moindre abondance que dans celui de Vil I ari ca. M. Mavve
'parle peu de ces lavages d'or. Il a visité celui de
Carapata, qui est très-riche. Six nègres, employés pendant 4 heures seulement à laver un tonneau de cascalho, obtinrent vingt onces d'or. Plusieurs lavages d'or renferment des diamans,
que l'exploitant est tenu de livrer an gouvernement ; ce qui s'exécute bién rarement. Autrefois même un lavage d'or, reconnu pouricontenir des diamans, était sur-le-champ interdit. Enfin, la plupart des exploitations de diaraans donnent aussi un peu d'or par le lavage. ( Mines de diamans). On a pu voir par tout ce qui a été dit sur les mines d'or du Brésil, que
leur exploitation est libre; chaque particulier peut établir un lavage dans .un terrain non occupé, en se soumettant à porter ses produits à la monnaie, pour y être fondus et côntrôlés, et subir le prélèvement du cinquième. pour le roi. Il n'en est pas de même des diamans ; le gouvernement s'en est réservé le monopole. Aussi
le Cerro do lino, où on les a trouvés d'abord, et oit sont les exploitations actuelles, forme un.
district séparé, assujetti a des lois et règlemens particuliers. C'est au commencement du siècle dernier qu'on. fit cette précieuse découverte. Elle est encore due, comme celle dela plupart des mines
connut pas d'abord la valeur des premiers dia-
mans qui furent trouvés, et on les négligea.
après il en parvint en Portugal, et de là en Hollande, où leur nature et leur grande valeur furent bientôt constatées, et le gouvernement commença à en entreprendre l'exploitation. Il en a continué le monopole depuis cette époque, tantôt à ses frais comme aujourd'hui, tantôt en l'affermant à une compagnie. Le Cerro do Frio (montagne froide) paraît être un plateau montagneux, qui forme le point le plus élevé de toute cette partie du Brésil; un grand nombre de rivières y prennent leur source. D'après les observations de température, on peut
présumer que sa hauteur au-dessus de la mer est d'environ 16 à 1800 mètres.
Le canton où l'on exploite aujourd'hui des
diamans sur différens points, a une étendue de 6 lieues du nord au sud, sur 8 lieues de l'est à l'ouest aux environs de la ville de Téjuco. M. Mavve a visité plusieurs de ces exploitations , mais sur-tout celle de Mandanga qui est la plus considérable ; elle est située à environ 10 à 12 lieues au nord de Téjuco , sur le bord de Jigitonhonha (1), rivière qui coule au nord-est vers le Rio-Grande, r,et s'écoule dans le RioSanfrancisco principal fleuve de la province de Minas-Géraés, dont l'embouchure à la mer est à r2 degrés au nord de Rio-Janeiro. (1) 1X11. Dandrada écrit Giquitignogna.