Annales des Mines (1817, série 1, volume 2)
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VOYAGES DANS L'INTÉRIEUR
en grande partie, tant par un lac qui est au nord de la chaîne, dans un des affluens du
Tapajos, que par des puits salés et une saline nommée Almeida, situés vers les sources du Paraguay (1). Les capitaineries qui bordent la mer sont moins riches en métaux que celles du centre. On n'a indiqué aucun lavage d'or dans celles au nord de celle dé Bahia; celle-ci paraît en avoir eu quelques-uns. C'est en cherchant de l'or qu'on y a découvert un énorme morceau de cuivre natif, pesant près de 2,000livres; il était absolument isolé, et l'on ne put apercevoir dans les environs aucun vestige de mines de ce métal.
Le sol principal de la province de Rio-Janeirô est de granite et de gneiss; il contient beaucoup de minerai de fer. Nous avons parlé plus haut des lavages d'or de Canta-Gallo, qui paraissent en faire partie. Nous avons également parlé des mines d'or de Jarag u a , dans la capitainerie de Saint-Paul, où il paraît qu'il en existe plusieurs autres. La ville de Saint-Paul est pavée avec des grès schisteu x ferrugineux , mêlés de cailloux arrondis de quarz. Les pauvres s'occupent dans les temps de pluie à chercher entre les pavés les paillettes d'or qui s'en détachent Le sol de la contrée est
principalement de granite et de gneiss. Près de Sorricaba, à 4(:) lieues au sud (le Saint-Paul,
on trouve dans du calcaire une mine de fer
(1) On assure que la province de Matto-Grosso est aussi très-riche en diamails. (Extrait de notes communiquées.)
DU BRÉSIL.
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très-riche et très-abondante (t). Près de Cor-. ritiva, encore plus au sud, le Rio-Verde charrie de l'or, et le Tibigi des diamans. La capitainerie de .Rio- Grande, qui forme l'extrémité méridionale du Brésil, est encore peu
connue sous le rapport minéralogique. On y a essayé dernièrement des lavages d'or. Il y a de la houille près de San-Pedro. Enfin, on y a trouvé du schelin ferraginé, dont M. Mawe a vu un échantillon; ce qui pourrait conduire à la découverte de minerai (l'étain.
Le sol paraît y être primitif; car dans le
-territoire espagnol avoisinant on trouve fréquemment du granite recouvert à sa base par du calcaire. Si toutes ces indications vagues se confirmaient et étaient multipliées, il en résulterait que la côte du Brésil serait bordée d'une chaîne
primitive non interrompue depuis Bahia, et même plus au nord, jusqu'aux environs de Monte-Video, et au bord du Rio de la Plata
où elle se termine; car de l'autre côté de
ce fleuve sont les plaines immenses de BuénosAyres. (i) On a commencé depuis quelques années à construire des usines à fer dans la capitainerie de SaintPaul. Il y a un directeur et des ouvriers suédois ; le gouvernement y a déjà dépensé plus de 5oo>000 fr. : mais ces usines ne sont pas encore en état de travailler. ,111==.--',