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TERRAINS DE. GYPSE ANCIEN.

TERRAINS DE GYPSE ANCIEN.'

structure de ces poudingues, dans lesquels on conteste souvent l'antériorité des noyaux. Je passerai maintenant aux considérations nouvelles sur les gypses anciens des Alpes, qui 1'61-Ment l'objet principal de ce mémoire. Si j'ai

zaturelle de la grande facilité avec laquelle cette substance se désagrège ; il en résulte nécessairement une grande difficulté d'observer leur

commencé par exposer ce fait important pour les calcaires de transition de la même chaîne, c'est bien moins par l'empressement que j'avais de le

faire connaître, qu'a cause du nouveau moyen qu'il me fournit pour appuyer mes conclusions sur les gypses, et notamment sur ceux qu'on a Jusqu'ici regardés comme primitifs. Comme ces

gypses sont dans deux endroits associés à des calcaires analogues à ceux de la Tarentaise, sent qu'il m'importait infiniment d'établir, d'une manière irréfragable, qu'ils appartiennent à des terrains de transition.

2. Des gypses anciens des Alpes. Cette même partie des Alpes, dans laquelle j'ai observé ces terrains de transition, renferme aussi du gypse, et souvent en très-grandes

masses. Dans la description de ces terrains, j'avais eu soin d'en faire mention; mais ayant

encore à cette époque, malgré plusieurs années d'observations, beaucoup de doutes sur la véritable position de ces gypses et sur leurs rapports avec le terrain de transition, je me suis abstenu

de prononcer, me réservant d'éclaircir leurs

caractères géologiqUes dans un autre mémoire, lorsque j'aurais été à portée de faire plusieurs vérifications importantes. Voici les principaux motifs sur lesquels mes doutes étaient fondés. En général les terrains de ëypses sont extrêmement éboulés par une suite

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position relative par rapport aux roches environnantes. Dans la Tarentaise, leur situation, suries flancs

des montagnes, ou sur leurs premiers escarpemens, souvent même dans le fond des vallées hautes, assez généralement par amas peu éten-

dus et toujours à la surfacé, m'avait porté à présumer que le gypse était d'une formation postérieure à tout le terrain de la Tarentaise, c'est-à-dire, même à un terrain de transition.

Cette conjecture, d'ailleurs, me paraissait

d'accord avec les idées, sans doute un peu vagues, qu'un grand nombre de géologues avaient prises des gypses en général, et d'après lesquelles ils au-

raient été tous déposés dans des bassins.

Je me suis cependant gardé d'établir cette conclusion; outre qu'elle ne me paraissait pas assez prouvée, j'avais d'autres considérations puissantes pour me maintenir dans le doute. D'abord, on avait rencontré du gypse dans les

travaux souterrains de la mine de Pesey; je

présumais bien, à la vérité, qu'il y était en recouvrement sur la roche métallifère, et d'une

formation postérieure, mais je n'en étois pas com-

piétement assuré. Plusieurs personnes avaient une opinion contraire. En outre, il existe aussi des gypses dans plusieurs autres endroits de la chaîne des Alpes. Les minéralogistes en indiquaient plusieurs comme

appartenant aux terrains de transition ; et bien plus, ils se réunissaient tous à reconnaître au Saint-Gothard du gypse primitif; des géologues

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