Annales des Mines (1817, série 1, volume 2)
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TERRAINS DE GYPSE ANCIEN:
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TERRAINS DE GYPSE ANCIEN.
arrondis. La plupart des minéralogistes, qui ont observé ces mélanges, les ont regardés comme
des agglomérats ou des roches arénacées, ce
qui détermine que les noyaux ont une existence antérieure à la pâte de gypse qui les réunît.
J'ai moi-même partagé cette opinion, et je ne prétends point la rejeter encore ; mais l'exploitation de Sarran m'a porté-à-douter de la préexistence de quelques -Uns de ces 'noyaux. On trouve en effet dans ce gypse des petites veines de calcaire compacte absolument parallèles aux _couches , et ayant tous les caractères de contemporanéité. Je serais porté à soupçonner, sur-tout d'après quelques caractères de gisement, que les noyaux
bien reconnus auraient une origine peu antérieure à celle du gypse. On trouve de ces noyaux calcaires incontestables en grande abondance dans le gypse de
Pesey, aussi dans celui de Brides en Savoie.
Ceux de Saint-Léonard et de Bex en présentent également. Ils sont parfaitement déterminés dans les deux premiers endroits 'cités. 20. Du mica, ou plutôt du talc. On n'en ren-
contre que dans deux des gisemens ind:qués ci-dessus au val Canaria et à Brigg.
Au val le mica est disséminé uniCanaria' formément dans la,.roche, tantôt par petites paillettes isolées d'un jaune verdâtre, tantôt par petits groupes un peu fibreux. On observe même au milieu du gypse quelques masses jaunâtres, qui sont composées principalement de mica; elles contiennent aussi du gypse, mais
il est comme fondu au milieu du mica, dont il a pris la couleur, et auquel il sert, pour ainsi
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d.ire,, de pâte. Ces masses présentent, dans leurs'
cassures, des surfaces assez luisantes, où le mica a une disposition fibreuse. J'ai conservé ici le nom de mica, parée que le gypse de cette localité à été en général indiqué comme micacé; mais- je ferai observer qu'il a beaucoup des caractères du talc, et que c'est un de ces nombreux passages, reconnus. entre ces deux substances., qui ont fait présumer' leur réunion future en une seule espèce mipassages dont les roches des Alpes m'ont offert des exemples fréquens. néralogique' A Brigg, le talc est plus décidément prononcé. Il n'est pas dissér.-sié dans toute la masse du. gypse comme au val Canaria; il y forme des
plaques ou plutôt une sorte de vernis à la sur-
face des feuillets de la roche qui est un peu
schisteuse. Sa couleur est d'un blanc verdâtre argenté. Il a une disposition un peu fibreuses
Cette présence du mica et du talc dans ces deux gypses, jointe à l'identité de couleur du gypse lui-même, n'est sans doute pas suffisante pour leur faire assigner une même origine géologique; néanmoins,- on ne peut disconvenir qu'il n'en résulte entre eux une sorte de rap, prochément, qui est d'autant plus extraordinaire et plus à remarquer, que le dernier de ces gypses (celui. de Brigg) est rapporté aux terrains de transition par plusieurs' minéralo gistes , les mêmes qui regardent le .premier ( celui du val Canaria) comme primitif. 3°. De la stéatite. On observe ce mélange principalement dans le gypse de Cogne et dans celui de Sarran, près Martigny. Tome .11. 3.. livr.