Annales des Mines (1817, série 1, volume 2)
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TERRAINS DE GYPSE ANCIEN:
Je ne connais encore aucune description da
gisement de la chaux anhydro-sulfatéede Vulpino:.
Si, comme je suis porté à le présumer, il est analogue, les amas qu'il forme dans le gypse doivent être très-considérables. 5°. Soude inuriatée et sources salées. On
reconnaît la présence du muriate de soude dans plusieurs des gypses des Alpes que j'ai observés. Dans la vallée d'Arbonne , près Saint-Maurice en Tarentaise, le gypse renferme des nids de sel gemme ; on voit souvent ce sel en poussière à sa surface : aussi on a tenté, non sans quelque
succès, d'en retirer du muriate de soude par dissolution. La source salée de Moutiers sort du calcaire,
mais au piedd'une masse considérable de gypse; velle qu'il a conçue relativement à la chaux anhydro-sulfatée, et qui pourrait bien être confirmée, au moins en partie, par des observations ultérieures. Il pense que dans tous les gypses des Alpes, ,norr compris ceux du Jura et du terrain de Nagelfluhe , on a lieu de présumer que les masses principales ont été originairement des
dépôts de chaux anhydro - sulfatée, et qu'ils n'ont passé à l'état de chaux sulfatée, ou hydro-sulfatée, que par un épi-
génie (comme on l'a observé dans le gypse de Salins, près de Moutiers) en un mot, que l'eau que ces gypses contiennent leur a été combinée postérieurement à leur formation.. Des observations multipliées faites à Bex, tant dans les travaux souterrains des sources salées, que dans les déblais extérieurs de chaux anhydro-sulfatée, lui ont suggéré cette présomption, qui me paraît assez d'accord avec quelques-unes de mes observations particulières. Cependant, elle ne doit pas être trop généralisée, et les cristaux prismatiques rhomboïdaux de chaux sulfatée ordinaire, que le miscroscope fait découvrir dans toute la masse de beaucoup de gypses des Alpes, comme je l'ai indiqué cf-
dessus (page 270), repoussent entièrement cette idée d'épigénie.
TERRAINS DE GYPSE ANCIEN.
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d'autres sources salées des Alpes sont dans le gypse même qui tient souvent un peu de sel gemme. Ce gypse paraît à Bex être décidément enclavé dans un terrain de transition; mais d'un autre côté plusieurs sources salées et dépôts de sel gemme exploités en Allemagne sont dans des masses de gypse mélangées d'argile, ou, comme
on l'a dit avec raison, dans des masses d'argile gypseuse muriatifère ; et on sait que ces derniers gypses sont généralement regardés comme étant d'une formation décidément secondaire. Ces rapprochemens sont assez remarquables;
je ne prétends pas en conclure une identité de formation géologique entre ces gypses secondaires anciens de l'Allemagne et les gypses des Alpes, même avec ceux en amas isoles superficiels; mais ils pourront servir quelque jour à établir des rapports entre les différens termes de
la série des terrains, dont la formation a suivi celle des primitifs. Je reviendrai plus bas sur cet objet. 6°. Le soufre existe également dans le gypse des Alpes; il forme des nids rares et peu considérables dans la masse du gypse. On en a trouvé dans celui de Bex , à Pesey, , à Gebrulaz, etc.;
il y a même à Allevard de la chaux anhydro-sulfatée, lamellaire, qui est pénétrée de soufre qui lui a communiqué une teinte jaunâtre. Je pourrais incEquer encore l'anthracite, dont on trouve quelques traces dans le gypse de Brides
auprès de Moutiers mais on ne peut tirer de cet exemple une conséquence bien positive sur dentiié de gisement du gypse et de l'anthracite,
cette substance ne s'y trouvant qu'eu petites