Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1817, série 1, volume 2)

TERRAINS DE GYPSE ANCIEN.

TERRAINS-- DE GYPSE ANCIEN.

Tarentaise, portent à conclure qu'il est supérieur au terrain de transition, et d'une formation plus

plus considérable qui aurait rempli autrefois là vallée;'

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moderne, du moins en général; car, d'après les autres gisemens que je vais décrire, il ne

serait pas impossible qu'on découvrît également du gypse au milieu même de ce terrain de transition.

2. Gypse de l'allée blanche. C'est sur la pente droite de cette vallée que l'on observe du gypse; il y forme plusieurs masses blanches en pyramides, dont deux sont très-près du torrent : j'en vis de loin trois autres dispersées

sur la pente jusqu'à environ 1,000 mètres audessus de la vallée, c'est-à-dire à une hauteur absolue de 2,000 à 2,400 mètres. Je n'observai que les pyramides près du torrent ; la plus grande

a 5 à 600 mètres de large, sur à-peu-près Io() à 320 de hauteur. Cette configuration est d'autant plus remarquable, que le gypse repose sur les tranches des.

couches d'un terrain à anthracite bien caractérisé (i), et que l'on ne voit pas dans les couches de ce terrain la moindre trace de gypse en-deçà et au-delà de chacune de ces pyramides, ni le moindre dérangement qui puisse faire présumer un amas. Le gypse parait donc ici avoisiner un terrain d'anthracite comme celui dans la Tarentaise , et être également d'une formation postérieure à ce

terrain ; peut-être pourrait-on conjecturer que ces pyramides sont les restes épars d'un dépôt (i) Je trouvai dans les éboulemens plusieurs morceaux d'anthracite.

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5. Gypse de Saint-Léonard. Pour aller de Leuck à Sion en Valais, on passe à volonté on dans le -village de Saint-Léonard

qui est élevé, ou au-dessous, par une route tracée aux bords du Rhône. Je savais qu'on trouvait du gypse dans cet endroit, et qu'on le rencontrait également par l'une et l'autre route. Je préférai celle d'en bas, parce qu'on

m'a'vait assuré que le gypse y était plus à découvert par lés nouveaux travaux de la route.

Je ne fus pas trompé dans mon attente ; ce-

pendant je ne trouvai pas une stratification assez 'régulière pour observer le gisement d'une manière décisive; mais je fus frappé ae la présence de l'anthracite, et du schiste argileux noir qui: l'accompagne, au milieu du gypse, et en même temps de roches calcaires ayant cette structure arénacée , vraie ou apparente, si habituelle dans le terrain de la Tarentaise. L'irrégularité de cette association, qu'on pouvait rapporter à un éboulement , ne me permettait pas d'assigner avec certitude une même for, mation à toutes ces roches; cependant elle me présentait déjà un rapprochement bien frappant avec le g-ypse de la Tarentaise et celui de l'allée blanche qui existent dans les vallées à anthracite, et qui avoisinent un calcaire tout-à-fait analogue. Mes conjectures étaient fortifiées par ce que j'avais observé la veille sur le gypse de Brigg

dont je parlerai tout-à-l'heure ,,et qui présentait un gisement assez semblable avec une évi-