Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1817, série 1, volume 2)

ngo

'trui.uss. DE

cy.p-n ÀNNÈTe

des hauteurs et celui des :pa'r!ies basses, font soupçonner fortement' que la partie inférieure est un terrain primitif qhi. est couronné vers les cimes, au moins sur les plus basses , par le terrain de transition ; mais je n'ai'pla M'assurer

assez de ce dernier fait pour oser le donner comme certain.

7. Gypse du val Canaria. Ccétie petite vallée, qui n'a pas plus dé deux lieues de longueur, descend à-peu-près du nordest au sud-ouest dans la haute vallée levantine

où coule le Tésin; son ouverture, qui est_ tr'èsresserrée, est peu distante du village d'AiiVolo, qui est au pied du Saint-Gothard. En suivant d'abord le torrent on se trouve

entre d'énormes masses, et comme entre des murailles de ce gypse micacé que j'ai décrit ci-dessus. Sa stratification n'est pas très-distincte, et elle varie beaucoup. j'ai observé des couches dans toutes sortes de directions et d'inclinais,Ons;

en plusieurs endroits elles étaient horizontales, quelques-unes contournées. Cette première observationnie fraPPa , rappelant les irrégularités semblables des gypses de la Tarentaise et de plusieurs autres.

Sur les bords du torrent, on voit de gros

blocs anguleux de schiste micacé, les uns. langés de grenats, d'autres d'amphibole. Je mis le plus gran&SCiiii à rechètelier ,des couches de ces schistes miCa.-és , qui fiieent *as-

sociés aux gypses comme on l'avait, annoncé; mais je ne pus en rencontrer la moindre trace. Le gypse est là, comme en beaucoup d'autres lieux,- absolument isolé.

TRRÂLS DE GYPSE, ANÉlÉlt

Cependant, il était possible que cette association du gypse avec le schiste micacé eût lieu vers les sommets des pentes, et comme on an-

nonçait (Itinéraire du Saint-Gothard, P. 73) que le gypse se continuait au sud vers le val Piora, ej préférai de monter la montagne sur ma

droite, c'est-à-dire sur la rive gauche du torrent : j'avais observé d'Airolo cette montagne; j'avais remarqué que les rochers y étaient le pl us souvent à nu, et que leurs couches très-inclinées paraissaient couper dans leur direction celle de là vallée j'étais donc assuré, en parcourant les_couehes de ces rochers , d'y rencontrer le gypse, s'il était vrai qu'il fût subord'onné au schiste micacé. En une demi-heure d'une montée assez roide, Toujours Sur le gypse, j'arrivai «sur un sol plus uni, seulement un peu incliné vers la vallée; je suivis quelque temps cette espèce de plaine en remontant la vallée, et j'observai à la surface

un grand nombre de ces creux ou entonnoirs

qui sont si ordinaires aux terrains de gypse (1). Bientôt je me détournai et continuai de monter la pente, mais je reconnus presque aussitôt que je -.quittais tout-à-fait le gypse; et lorsque je fus un -peu plus élevé, de manière à pouvoir dominer tout le fond de la -vallée, je vis clairement que le gypse se prolongeait très-loin dans son fond, mais que nulle part il ne s'élevait ad-delà de la hauteur où je l'avais quitté; qu'il remplissait donc uniquement le fond de la vallée sur les deux pentes, et que le vallon, ou plutôt la ravine inférieure, était creusée dans sa masse. (1)11 en existe de seniblables dans un des dépôts de gypse de la Tarentaise, auprès' du lac de Tilles.

T2