Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1817, série 1, volume 2)

TERRAINS DE GYPSE, ANCIM 294 que le gypse forme là une couche puissante sous le schiste micacé. Il m'est impossible d'admettre cette opinion;

il me paraît, au contraire évident que si le

gypse qui s'étend dans tout le bas de la vallée était intercalé dans le schiste micacé ou en était recouvert, on devrait, d'après la disposition des couches du schiste micacé et de leurs escarpemens, le retrouver quelque part dans les hauteurs; et c'est sur sa disparition totale, au-delà d'un certain niveau, que je fonde ma conclusion, que ce gypse n'est point contemporain, mais

postérieur au schiste micacé, et qu'il e'y a

aucune raison pour le regarder comme primaifi

.11 reste maintenant à déterminer à quelle formation il appartient. Mais comme il n'est

recouvert par aucune autre roche, il est impossible de décider cette question d'une manière positive; j'émettrai phis bas à cet égard une conjecture qui me paraît très-probable. J'ajouterai seulement ici qu'il parait que la formation de ce gypse est postérieure même au creusement du val Cunariu. Le resserrement de cette vallée à son embouchure, et la forme de cette . masse gypseuse qui présente une surface assez unie, rappellent plus que par-tout ailleurs l'idée d'un dépôt dans un bassin, ou, comme ou l'a dit, dans un lac; idée que je ne prétends pas vouloir, généraliser', mais qui ne paraît pas non plus devoir être encore entièrement rejetée , moins pour une partie des gypses des Alpes. 8. Autres gisemens de gypses. Je me suis borné à décrire les gypses que j'ai observés-moi-même dans les Alpes. M'étant

TERRAINS DE -GYPSE ANCIEN

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cupé depuis tant d'années de ce genre de roche, on doit penser que j'ai consulté les ouvrages qui renferment des détails sur son gisement, ceux du moins que j'ai pu me procurer: Je pourrais

donc multiplier les citations , rapporter un grand nombre de faits, et, en les discutant,

ajouter de nouvelles:fpreuves à l'appui des opinions que j'ai déjà enoncées dans l'exameu de chaque gisement observé; mais je ne veux pas trop étendre les bornes de ce mémoir'è; Je me contenterai de'dire que tous !e's. auti es

faits que j'ai pu recueillir -sur les,gy-lise des Alpes ( au moins depuis le Mont-Cénis jusqu'au Saint-Gothard), petiverit se rankîée-.-t'dans trois Classes:

O. Ceux qui sont à là. Sûrface du Sol, et qui ne paraissent renfermer' aucune couche étran-

gère. C'est le plus grand nombre; «st ce qui

a souvent éveillé l'idée que ces gypses étaient

les restes d'anciens dépôts dans des bassins resserrés.

2°. Ceux 'qui alternent avec des roches de

transition bien déterminées, principalement avee des schistes argileux. So Enfin, ceux qui sont regardés comme pri-

mitifs. Je n'en ai vu citer qu'un seul exemple

-(outre ceux de Cogne et du SaintGothard que j'ai déçrits plus haut); c'est dans le haut Valais, auprès de Lachs. Je n'ai pu l'observer,

n'en ayant pas eu connaissance avant mon dernier Voyage.

D'après ce que je sais relativement à ce der-

nier, il ne paraît pas que ce soit d'après une

alternative décidée avec des roches primitives qu'on l'a rapporté à cette formation, mais uni-