Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1817, série 1, volume 2)

TERRAINS DE GYPSE ANCIEN; e98 Mais j'avoue que je n'ai pas des, données s'iflisantes pour résoudre cette question complé, .

,tement.

D'abord ces gypses ne renferment aucune roche étrangère;,du moins je n'en connais pas; et ils ne sont point recouverts. Ils ont beaucoup de ressemblances minéralogiques avec les gypses de transition ; ils reposent souvent sur des terrains de transition; je connaià même un gisement (anprès de Bex , en se dirigeant sur les montagnes au N.-E.) où ils forment presque une continuation du gypse de transition déterminé, et dans une étendue de plusieurs lieues, saut quelques interruptions. On Serait porté à présumer que ces gypses superficiels sont postérieurs aux premiers, mais qu'ils appartiennent également aux terrains de transition ; qu'il se serait déposé du gypse à.

plusieurs reprises pendant ce vhiode de for-

mation, de manière que le premier dépôt serait au sein même du terrain et le dernier à sa surface, sans cepenlant se montrer associé à des roches de formation postérieure.

Mais , d'un autre côté, ces mêmes gypses

superficiels des ,Alpes ont "atissi beaucoup de rapports avec les gypses secondaires anciens observés dans la Bavière, le Salzbourg, la Thuringe et ailleurs. Ces derniers sont aussi pour la plupart également blancs ; ils contiennent, comme les premiers , de la chaux anhydro ...sulfatée , du sel gemme, des sources salées ; ils avoisinent fréquemment de la chaux carbonatée

fétide, qui n'est pas rare dans les terrains de transition des Alpes : en un,mot, ils n'ont -avec eux presque qu'une seule différence ,mais qui est à la Vérité importante; c'est qu'ils reposent sue

TERRAINS DE GYPSE ANCIEN.

299

des roches de formation secondaire, et font partie d'un terrain essentiellement postérieur aux terrains de transition. Ouest également embarrassé de prononcer entre,

ces deux rapprochemens; il est donc infiniment plus sage de maintenir encore une distinction entre ces gypses, et de décrire le premier dans

les terrains de transition, le second à la suite de ces terrains, et le troisième, comme on le fait ordinairement, dans les premiers terrains secondaires.

Quel que soit le jugement qn'on porte un jour

sur ces dépôts gypseux, l'ordre que je viens

d'indiquer n'aura amené aucune confusion. Il est néanmoins très-utile tout en séparant ces gypses, de faire ressortir les rapports qui les lient entre eux, et qui sont Si frappans, qu'on croirait que ce sont trois membrés épars d'un même genre defornzation opérée dans les mêmes

circonstances, niais à différentes époques d'un dépôt continu. Qu'on se rappelle qu'il n'y a pas toujours des limites bien tranchées entre' les terrains de transition et les premiers terrains secondaires, et de même entre les premières divisions qu'on a cru reconnaître dans ces derniers; qu'il y- a souvent des passages des uns aux autres; que le calcaire alpin est souvent difficile à distinguer du calcaire

de transition que, par conséquent, tout porte à croire qu'il)/ a eu continuité-dans ces formations; que certaines roches sa rencontrent également dans plwieurs membres, d'ailleurs assez distincts, de cette série (le calcaire fétide dans Je terrain de transition et celui de calcaire alpin,

l'oolite dans ce dernier et dans le calcaire du .aura); et alors cette triple ,position d'un gypse,