Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1817, série 1, volume 2)

TRAITEMENT

DU suteuRE DE PLOMB.:

chargé, on l'étend dans le fourneau ; en ayant soin pourtant de t'éloigner de la percée et des

noir, irisé et pulvérulent; c'est à 2- 'heures'

portes. Il faut environ une demi-heure pour charger le fourneau, après quoi on procède au grillage et à la fonte proprement dite. .

20. Le grillagé et la fonte-proprement-dite. Le fourneau resté sans feu tant qu'ont duré le déchargement et .le nouveau chargement, c'est-à-dire pendant une,..heure environ, , s'est beaucoup refroidi, sur-toutpendant la dernière opération, à cause de l'humidité qui accompagne toujours le schlich; aussi, de blanc qu'il était à la fin de la fonte précédente, il est devenu d'un rouge sombre. Il faut:le réchauffer, et en conséquence, immédiatement après le chargement, on jette dans la chauffe deux ou trois morceaux de bois, et on augmente ensuite le feu progressivement. La température s'élevant, il s'opère à la surface du schlich un dégagement assez abondant de gaz acide sulfureux : au bout d'une ou deux heures, on aperçoit déjà quelques gouttelettes de plomb qui s'échappent des matières situées

auprès de la chauffe où la chaleur est plus considérable; mais il y en a trop peu pour qu'elles puissent gagner le bassin, et restant

exposées sur la sole a un courant d'air chaud, elles se recouvrent rapidement d'une couche de litharge , et finissent bientôt par disparaître. A 2 heures 4o minutes les matières étaient recouvertes d'une couche d'un blanc jaunâtre de Ià 2 lignes d'épaisseur; sous cette croûte

de sulfate de plomb, le schlich était encore

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4o minutes qu'on a commencé à 'remuer les matières par la première ouverture .(celle: qui est la plus voisine de la,ehauffe),. parcesue

c'est là que la chaleur estla plus forte ; les autres portes sont fermées : l'ouvrier soulève la croûte, la brise, la mélange avec le schlich, en remuant

lentement et avec précaution ; aiiirement le

schlich pulvérulent, s'élevant en nuages à claque coup de spadèle, serait entraîné en grande quantité par la cheminée. Le courant d'air chaud 'qui entraîne le schlich très-divisé, le brûle avec une flamme. d'un blanc bleuâtre, et le dépose en partie contre les parois de là cheminée à l'état de sulfate, ou de sulfite, qui se transforme bientôt en 'sulfate. Le moment où il convient de remuer leschlich,

dépend de l'état plus ou moins humide de ce dernier et de la température du fourneau; mais, en général, il ne faut pas remuer trop tôt, parce que ce-serait une peine et que d'ailleurs le vent. emporterait le schlich. inutile'Chauffer fi-Op rapidement ne vaut rien non plus, parce qu'alors la surface s'échauffant promptement , il se forme une croûte épaisse et dure avant que le schlich , qui est au-dessous, soit assez échauffé pour qu'on puisse commencer à le rerriiier avec succèsT-c'est ce qui arrive lorsque le fourneau

ayant été trop refroidi, on se trouve obligé pas se mettre trop en retard. Dans ce cas on

d'augmenter un peu rapidement le feu pour ne enlève la-:croûte qui est dans le voisinage de la chauffe pour la jeter près de la porte du fond, où la chaleur a été beaucoup moins vive ; il se forme alors une nouvelle croûte; sans cette pré-

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