Annales des Mines (1817, série 1, volume 2)
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TRAITEMENT
DU SULFURE DE PLOMB.
près autant en volume de menu charbon et de
CHAPITRE II.
charbonnière, et l'on charge; on donne le feu; la température s'élève beaucoup plus rapidement que pour la fonte du schlich cru; d'une part, parce que le feu est plus fort dans là chauffe; en second lieu, parce que le charbon, mêlé avec les matières, les échauffe beaucoup en brûlant; en troisième lieu, parce qu'il n'y a pas d'humidité comme (bus le schlich. 011 évite cepençlant de trop 'chauffer, pa'ree .que leyayad sur-tout vers la fin, en souffrirait, en .ce qu',on aurait beaucoup de peine à em-
Du trayait au fourneau écossais.
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poussière de charbon, rebuts extraits de la -
pêcher la matière de couler en mattes. Le moyen qu'on emploie pour faire couler le
plomb, et en in'éme temps empêcher la fusion,
consiste à jeter quelques pelletées de même charbon, lue l'on a si:nu d'humecter un peu pour empêcher qu'il ne soit entraîné par le courant d'air.
A chaque fpis quon ajoute ainsi du charbons l'écoulement des mattes est arrêté subitement, et le plomb coule après un dégagement d'acide carbonique. Le plomb vient plus tôt que dans la fonte du schlich cru; cependant, la durée d'une foute,est la .même dans les deux cas. Le travail, qui se conduit d'ailleurs à peu de chose près comme pour le schlich,eru, est plus
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Ce fourneau emploie trois ouvriers par poste;
la durée da poste est de huit hures, et il y,a seize heures de repos. Deux ouvriers sont specialeinent chargés du travail du ,fourneau ; le troisième est mPloyé à apporter le charbon, le minerai, etc. Quoiqu'on se soit décidé à abandonner à
Pesey l'usage de traiter le minerai grillé- au fourneau écOSSais, pour lui substituer le traitement direct du schlich cru au fourneau à rè7 verbère, il n'en 'est 'Pas'ruoin§:fort intéressant
de connaître les détails de la première méthode, qui , en certaines circonstances, peut être préférable à là. deuxième : je m'occuperai chine ici du traitement du schlich grillé au fourneau écossais, tel qu'il se pratiquait encore au commencement de 1808.
Je me dispenserai de parler de la fonte des' litharges et des fonds de coupelle parce qu'elle est extrêmement simple, et n'o4e aucun phénomène remarquable..
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pénible, parce que les matièresagglutinent sans cesse sur la fin, et qu'il est difficile de remuer la 'spadèle; la chaleur `fail.gue
beaucoup plus les ouvriers, ei l'on est obligé de surveiller attentivement'-;pour emriêchwi.;grue leut ce.ale en mates. ,:0 .
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De la fonte du minerai grillé. Plusieurs analyses du minerai grillé s'accordent à y -trouver les mêmes proportions de schlich non attaqué et de substances étrangères
au plomb, telles que les terres que l'on peut regarder comme n'ayant éprouvé, au moins en poids,-- aucun changement par l'action du feu. La proportion de ce schlich non attaqué 'et de ces substances est à-peu-près de io parties