Annales des Mines (1817, série 1, volume 2)
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NOTE SUR DES ROCHES DE SERPENTINE,
épais de quelques mètres seulement, et verti%. -calement encaissé entre des roches de gneiss qui lui sont parallèles et qui courent à-peuprès du nord au sud; 2°. à deux kilomètres à l'est de Firmy; celle - ci fait partie du terrain primitif qui encaisse le bassin houiller du pays d'Aubin du côté de l'orient, et compose
APERÇU GÉOGNOSTI QUE DU TI-ItiRINGERWALD, PAR M. DE. HOFF, Conseiller de Légation à Gotha.
une montagne ayant environ i5o mètres de hauteur au-dessus des croupes environnantes.
Les pelouses et les débris qui recouvrent le pied de cette montagne, ne permettent pas de
déterminer, par une observation directe, la
(Extrait de l'Annuaire Minéralogique de M.
LÉ.0.11THARD ,
par M. DE BONNARD
génieur en chef des Mines)
in-
position de la roche serpentineuse relativement
M. DE HorF a publié une description ,
voisines à en juger cependant d'après le fil de 'cette cette roche (adéfaut de stratification distincte),
de montagnes, dirigée du nord-ouest au sud-
aux roches de gneiss et de granite qui sont
on ne peut -guère douter qu'elle ne forme une couche extrêmement puissante, posée verticalement sur la tranche, et se dirigeant, comme les roches accompagnantes, vers le nord nord-
en deux volumes, du Thüringervvald ,petite chaîne
est, qui sépare la Franconie dés duchés de
Saxe , dont l'ensemble est aussi connu sous
l'ancien nom de Thuringe. La partie géog,nostique de cet ouvrage a -été extraite dans l'An-
D'après ces données, et les caractères sommairement assignés ci-dessus à la serpentine de
nuaire Minéralogique de M. Léonhard pour 1815; et c'est d'après cet extrait que nous llons en donner une idée. Nous extrairons aussi quelques indications : 1°. d'un mémoire du même auteur sur le calcaire secondaire de
temens de la Haute-Vienne, de la Corrèze,
la pente nord du Thüringervvald, mémoire qui a été inséré en entier dans l'Annuaire Minéralogique de 181o; 2°. d'une lettre de M. de Hoff
ouest. -
la Roche-l'Abeille par M. Allou, je suis porté à considérer les gîtes serpentineux des dépardu Lot et de l'Aveyron, comme autant de jalons
qui, par la concordance des caractères minéralogiques et géologiques, indiquent l'existence
d'une couche puissante qui règne au pied du revers occidental des montagnes de l'intérieur .de,la France, sur une étendue de .25 myria-. Mètres (environ 5o lieues).
à M. Léonhard , insérée dans le volume de du même ouvrage, page 375 et suiv. 1.
Les parties les plus élevées du Thüringerwald
sont 'formées de granite, de porphyre et de
schistes ; le granite constitue principalement
l'extrémité occidentale et toute la pente sud de la crête. Il monte quelquefois jusqu'au somMet , et se présente même çà et là sur la pente
Granite..