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nord, ou du Côté de la Thuringe; mais le plu.5

souvent il y est recouvert par des porphyres ou par d'autres terrains. Très-uniforme dans la nature de ses parties constituantes, ce granite est

très-varié dans leur proportion et dans la grosseur

de leur grain.. Le quarz y forme souvent des

.veines ou des géodes, quelquefois ferrugineuses,

qui ont donné lieu à différens travaux d'exploitation, ou plutôt 'de recherches. Il constitue aussi de grosses masses exploitées, quand elles

sont pures, pour les fabriques de porcelaine. Près de Ruhla, au Heisenberg , on exploite,

dans le granite, tin filon formé de quarz, chaux. fluatée, baryte sulfatée et silex corné, renfermant des minerais de cuivre oxidé , carbonaté

et pyriteux. Uneliartie de ce filon consiste entièrement en silex corné ( hornstein), qui

contient une grande quantité de fragmens de granite (1). Paimige du Le granite, proprement dit, est entouré de couches puissantes de roches , qui présentent des passages du granite au gneiss, ou au porphyre, quelquefois de véritable gneiss et d'amphibolites (hornblend-geStein). La montagne

de Trehberg , entre Weissenberg et Winter-

stein

est formée en entier d'une roche de feldspath et hornblende. Tous ces terrains sont recouverts de micaschiste (gliinni erschieljer). Gneis9 et Les gneiss et les micaschistes renferment des eaceig8cehileo'_ bancs considérables de diabase et de porphyre à die* de horn. basé de feldspath compa cte, passant, dit l'auteur, blende.

au hornstein, très-différent des porphyres en

( t) Ce fait est analogue à celui que présente le filon de silex corné de Carlsbad: (V. T. D. M., tome XXXVIII, page 341.)

DU THÜRINGEPSVALD:

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grandes masses dont nous parlerons tout l'heure (1). Tous ces terrains sont. traversés par de nombreux filons de quarz et de spath pesant, sur lesquels on a autrefois entrepris des exploitations, aujourd'hui abandonnées. A l'est de Kleinsch-

malkalde on ne retrouve plus le micaschiste; mais les roches de hornblende, feldspath et quarz se présentent sous toutes les variétés de mélange et de grain, et, forment des rameaux entiers de montagnes. Peu au-delà, le granite se perd sous le grès ronce (alter konglomerat); plus loin, c'est le porphyre qui le recouvre ; on ne le retrouve que: près de Zella et de Suld, remarquable par sa structure singulière, par les gros cristaux de feldspath qu'il renferme, et par les passages qu'il présente à différentes roches (2). Il est accompagné par des diabases (urgriinstein), -et recouvert par des schistes argileux et phyllades

(thonsehieffer), qui remplacent le micaschiste dans la moitié orientale du Thiiringerwald. Les schistes sont d'un gris -cendré noirâtre ou rougeâtre, renferment beaucoup de parties quar-

zeuses en grains, en veines ou en couches, et (I) On voit ici un exemple de la plus ancienne formation

de porphyre, admise par M. Werner. Il est à remarquer

qu'ici ce porphyre se montre également dans le gneiss et dans

le micaschiste, tandis que dans l'Erzgebirge on ne l'a point reconnu dans cette dernière roche. (Y. J.». t. XXXVIII, page 440.) (2) M. de Rammer regarde le granite des environs de Suhl, ainsi que le porphyre qui l'accompagne, comme appartenant la formation de la syénite, et comme superposé aux schistes; il s'appuie sur ses propres observations, et sur celles citées dans l'ouvrage de M. "feint sur le Thiiringenvald. (Geognostische frafemente pa5e 57 et uiY.)

prtuntle.