Annales des Mines (1817, série 1, volume 2)
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56o APERÇU GÉOGNOSTIQUE DU THüRrNGERWALD,
écorce poreuse, épaisse d'un pouce , qui contient de grandes taches spathiques. Au-dessous de ce calcaire, la galerie traverse 3°. une couche
d'argile, puis 40. un calcaire marneux tendre d'un gris blanchâtre, 5d. une autre couche argileuse, 6°. encore une couche de calcaire gris compacte et un peu celluleux; 7°. argile; 80. un banc puissant de gypse renfermant des cavités, dans lesquelles on a trouvé de superbes cristaux de sélénite d'un demi-pied de longueur. Ce n'est que dans ce lieu, et auprès de Kittelsthal, qu'on a reconnu le gypse secondaire ancien, au nord du Thiiringerwald. On rencontre ensuite 90. une argile grise, puis
QUELQUES MONTAGNES BASALTIQUES
naires; 110. le schiste marno-bitumineux; 12°. le
UN Mémoire de M. de Hoff, inséré dans le tome V du Magasin der gesellschaft naturforschenderfreunde (Berlin, 1811), renferme
Io°. le zechstein , avec ses caractères ordi-
grès rouge (todtliegende); et enfin, i3°. le
Basalte.
SUD.
porphyre, dans lequel la galerie a été poussée seulement de quelques pieds. La longueur totale de cette galerie est de 43o pas (1). Le basalte ne se présente qu'assez loin de la chaîne proprement dite du Thiir;ngerwald, et forme seulement quelques montagnes isolées. Ce sont le Pflasterkaztte, près Eisenach.; le Dolbnar, près .Kiihndorl, et le Steinsburg, près
(I) Nous rappelons encore ici à nos lecteurs l'ouvrage de M. Freiesleben , intitulé Geognostischer Bej-trag zur kenntniss des hupferschiefergebirges, imprimé à Freyberg en quatre parties, de 1807 à 1816, et dans lequel la succession, la nature et la manière d'être des différentes formations secondaires du pays de fflansfeld et de la Thuringe, sont exposées et développées avec des détails nombreux et instructifs. L'indication de ces différentes formations a été donnée par M. le comte DuninBorkowsky, dans le no, 155 du Journal des eines tome XXVI, page 182.
DE HESSE ET DE THURINGE ; PAR M. DE HOFF.
(Extrait par M. DE BONW,IRD.)
la description détaillée de plusieurs montagnes basaltiques, indiquées seulement à la fin de la Notice précédente. L'auteur remarque d'abord que la partie mé- nord des terridionale de l'Allemagne est riche en terrains rains basalbasaltiques, qui manquent au contraire dans la 2u," partie nord. Il ajoute que si l'on tire une ligne °P e
d'Eisenach à Minden, en la prolongeant vers le nord-ouest, et une autre ligne de la Haute
Lusace par F.E'rzgebirge, qui coupe la première sous un angle de 95 à ioO degrés, près Culmbach,
dans le pays de Bayreuth, toute la partie du continent européen, située au nord de ces deux lignes, ne renferme aucun terrain basaltique (1),
(i) M. Haussmann cite cependant des basaltes près de Sande-
fiord en Noryyége; mais il croit deyoir les rapporter aux