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SUR QUELQUES

ce qui donne un intérêt particulier aux montagnes de cette nature qui. exis tent sur la limite : tels

sont le Meisner; la Blauekappe, près Eschwege;

les Stofjelshuppe et pflasterkaute, entre Eisenach et Marksuhl ; le Steinsbuig , près Salit; le Dolimar, près Meinungen, et quelques antres points situés entre ceux-ci, qui sont tous sur la première des lignes indiquées comme limites. Ces montagnes sont d'aiheurs isolées au milieu

des terrains secondaires; leur position est entièrement indépendante des chaînes de montag1 les et des vallées principales des environs, et ce n'est qu'à plusieurs lieues d'elles, que commencent les terrains basaltiques étendus de la Hesse et de la Franconie.

Pour ce qui concerne le Meisner, M. de Hoff renvoie aux ouvrages de MM. Voie et

MONTAGNES BASALTIQUES.

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mesure qu'ils s'enfoncent. Ce fait avait déjà

été indiqué par M. de Voigt, soit dans ses Mineralogische B.eise , soit dans ses Kleine

neralogisehe Schee et par MM. Sarto rias et Gcerwitz , dans l'ouvrage intitulé : Die Basalte

in der gegend von Eisenach ; mais les observations nouvelles que M. de Hoff a été à portée de faire, dans les parties de basalte nouvelle-. ment mises à découvert par l'exploitation des carrières, et les planches dont il a accompagné son mémoire, ne peuvent plus laisser de doute à cet égard. La montagne dite Blauekuppe , située à une Blauekuppe. lieue au sud d'Eschwege, est isolée, d'une forme

un peu allongée du sud-ouest au nord-est, et composée, comme le terrain environnant, de grès rougeâtre ou jaunâtre, en couches hori-

Schaub 1). Dans les hautes montagnes citées et décrites Observa-

zontales d'un décimètre à un mètre d'épaisseur.

quable, que le basalte ne recouvre pas, comme au Meisner, , les terrains secondaires avec les-

lante, formée de masse basaltique, qui s'enfonce

!ions géné'rates. -

par M. de Hoff, on observe ce fait remar-

quels il est en contact; mais qu'il pénètre, au contraire, à travers ces terrains secondaires en formant comme des piliers qui s'élargissent

Au sommet de la montagne, et dans le sens de sa longueur, on remarque une crête sailà travers les couches de grès, ainsi qu'on peut

s'en assurer dans la carrière située au. sudouest.

Loin du basalte, le grès est en couches minces, rougeâtre ou blanchâtre; il contient

et quarzeuses qui les accompagnent. Il ajoute que c'est un des nombreux paradoxes geognostiques que le sud de la Norwége présente. Les roches citées. par M. Haussmann sontelles bien des basaltes, dans l'acception généralement

une grande quantité de petites lames de mica; et on y remarque les rognons aplatis d'argile qui sont propres à la formation du grès bigarré (bunter-sandstein). En s'approchant du basalte, le grès devient jaunâtre, perd sa texture grenue,

donnée à ce i)p4-4,1

et acquiert un aspect terreux et mat. Les fissures,

terrains de transition, ainsi que les autres roches trappéennes

(I) Une description du Meisner se trouve dansle Journal Miees, n°. 2.2 pp.ae. 7/5 et suiv.

horizontales disparaissent, et sont remplacées par des lits d'argile brune de quelques pouces

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