Annales des Mines (1817, série 1, volume 2)
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ÏTEMENT Teà les Matières s-ent les Mêmes dans les deux cas;
seulement à Poullaouen, la proportion d'oxide étant plus considérable, le plomb s'y produit
avec plus de facilité. Je crois la méthode usitée à Pesey préférable, en ce qu'elle n'exige pas du
charbon, et qu'ainsi elle ne force pas à rétrograder comme à Poullaouen. A -Pésey, au lieu de maintenir pendant long-temps la matière au rouge-brun pour favoriser le grillage, on augmente progressivement la chaleur : aussi la chaleur qui, dans le premier cas, est inSufliàante pour produire une forte réaction des matières, en produit-elle une forte dans le deuxième;
d'où résulte la désulfuration rapide et l'écoulement du plomb: ajoutons que l'emploi du charbon a l'inconvénient d'augmenter la masse des gaz qui s'échappent des matières pendant lé travail, et d'augmenter ainsi les causes de déperditiou.
CHAPITRE II« Théorie de la fbizte du s,chl;ch au fourneazi; écossais.
Si le grillage du sulfure dc plomb ne produisait que de l'oxide, on pourrait expliquer l'extraction du plomb au fourneau écossais, en disant
L'oxide de plomb se réduit par le contact du charbon rouge. » Il n'en est pas,.ainsi , car le sulfate de plomb, Comme nous l'avOus déjà dit, forme au moins les trois quarts du minerai grillé ; la petite portion d'oxide se réduit bien à la vérité de suite, et c'est le premier plemb qui etiule; mais le u1
DU SULFURE DE PLOMB:
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fate ne se réduit pas de même, l'expérience m'a prouvé qu'en la chauffant avec du charbon, n'obtient autre chose qu'un sulfure renfermant encore 12 pour de soufre, et par conséquent hors d'état de donner du plomb par liquation.
faut donc, pour concevoir l'extraction de la majeure partie du plomb, avoir recours à d'au-
tres actions que l'action simple et directe du
charbon sur le minerai; et voici, je crois, Comment ce phénomène doit s'expliquer : une partie du sulfate se transforme par le contact du charbon rouge en sulfure; ce sulfure réagit sur le reste du sulfate; il en résulte abondante
désulfuration et séparation 'du plomb par liquation., car les matières ne sont que légèrement ramollies. On est naturellement porté à conclure d'après
cela que le plomb s'obtiendrait beaucoup plus facilement si le minerai était mal grillé, parce que la désulfuration pourrait avoir lieu sur-lechamp, sans exiger la décomposition préliminaire d'une partie du sulfate. Cependant il est reconnu que le schlich mal grillé donne beaucoup plus de mattes et se fond moins bien que
celui qui est bien grillé; je crois qu'on petit
attribuer cet effet à deux causes : 10. le schlich cru qui se trouve dans le minerai mal grillé n'y
est pas répandu uniformément, mais est en morceaux assez gros, ce qui est évidemment un inconvénient, et doit tendre à donner des malles, parce que la désulfuration ne peut se faire que d'une manière très-incomplète.
no. Le minerai mal grillé renfermant une
quantité notable de schlich cru, il pourrait. se