Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1817, série 1, volume 2)

4.

TRAITEMENT

I)U SULFURE ut

-vent faire varier ce résultat, la valeur du il est facile de plomb. et celle du voir que plus le combustible combustible.' et le plomb seront chers., plus l'avantage du fourneau à réverbère

sera considérable, tandis que le plomb et le

combustible pourraient se trouver à un prix tel que cet avantage lût nul. Les :observations suivantes, cxtraites du rapport de M. Schreiber, vont achever la comparaison des deux fourneaux, et mettront.à même de décider en faveur de l'un 61.1 de l'autre, suivant les circonstances. cc 10. Un fourneau à réverbère exige un local spacieux, et la construction est très-dispendieuse; on est même quelquefois fort embar-

rassé de se procurer les matériaux qu'elle e exige, tels qu'une bonne terre pour la confection des briques, des pierres réfractaires susceptibles d'être taillées, etc.; les réparations auxquelles il est sujet sont très-coûteuses.

.» Le fourneau écossais se construit à peu de frais, et exige peu d'espaces un tuyau de elleminée ordinaire, entouré d'un vaste manteau en lattes, ou planches revêtues de mortier ou de plâtre, suffit pour l'établir, et il n'a besoin' que de quelques petites réparations de temps à autres. » 20. Le travail du fourneau à réverbère exige qu'il y ait toujours une forge en activité avec » deux forgerons, pour raccommoder et préparer les spadèles et autres outils nécessaires à la fonte; embarras dont on est dispensé au moyen du fourneau écossais, qui n'emploie que très-peu d'outils sujets d'ailleurs à très.» peu de réparation.

LOMB.

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3°. Le fourneau à réverbère exige des ou.;» vriers consommés, tandis qu'au fourneau

.

,» écossais il nefaut que quelques jours de travail .pour rendre un simple ouvrier, d'un sens or.» dinaire.et de bonne volonté, capable de con.9.:.,duire'convenablement la fonte. 4° :On ne peut interrompre la fonte au 4i :fourneau à réverbère, sans causer une aug's ffientation notable dans la consommation du .C'cirfibustible, et sans que la solidité du fourneau n'en souffre; ihconyéniens qui ne sont point à craindre au fourneau écossais, où l'on peut suspendre la fonte, et là reprendre sans » autre inconvénient que 'de brûler un quart iiuén une demi-charge (environ 25 kilogr.) charbon pour le réchauffer. 50. Le fourneau à réverbère ne s'emploie

» guère que pour le traitement du schlich cru, tandis que le fourneau écossais est très-corntiiOde pour la revivification des litharges , le traitement des fonds de coupelle et autres » opérations métallurgiques auxquelles on .» pourrait employer aussi avantageusement ne ni

le fourneau à réverbère, ni le ,fourneau à manche. ».6.. Enfin , le fourneau à réverbère présente

» le grave inconvénient de donner un plomb

r.» d'oeuvre , dur et difficile à raffiner, ce qui n'a » pas lieu avec le fourneau .écossais.

» Sous d'autres, rapports très-impOrtans, le i» fourneau à réverbère est préférable au four-» neau écossais. Io. On y traite le schlieh dans son état naturel, tandis qu'il est indispensable que le Gg 2