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Annales des Mines (1817, série 1, volume 2)

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SUR UNE ALUMINE

111CDRATIE SILICIFkRE:

d'acide sulfurique, il ne s'est point formé de sulfate de chaux, taudis qu'il s'en est formé aussitôt que j'y ai ajouté deux gouttes de nitrate de chaux. Ce résultat m'ayant paru très-propre à reconnaître le zinc carbonaté, j'ai soumis à la même épreuve les différentes calamines de ma

eatée; elle happe à la langue; mise dans l'eau, elle peut en absorber jusqu'au sixième .de Son

collection; quelques-unes ont fourni de la gelée, d'autres ont fait effervescence sans gelée, d'autres enfin ont fait effervescence, se sont prises en partie en gelée avec liqueur surnageante ; j'ai pensé que ces dernières étaient mélangées de deux espèces

ce qui depuis a été confirmé par l'analyse. Cette épreuve me fit connaître que je possédais plus de zinc carbonaté que d'oxide de zinc. M. Berthier, ingénieur des mines, qui a succédé à M. Collet-Descostils , comme professeur de docimasie, désirant, en 18to , constater le beau travail de M. Smitson sur les calamines ,. rue pria de lui donner des fragmens de zinc, soit oxidé , soit carbonaté, que j'avais reconnus; j'eus soin de lui donner de la calamine de Carinthie

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poids ; rougie dans un creuset pendant une demiheure, elle se gerce, devient très-friable, et perd 4o pour Au chalumeau ne fond pas , ne donne

point de lueur phosphorique, ne couvre point la pince d'une poussière blanche comme le fait la calamine. Elle est attaquée sans effervescence, même à froid, par les acides nitrique et stilfurique, qui la convertissent en magma salin sans cristaux déterminables. M. Berthier a reconnu qu'elle est cemposée de :

Alumine Eau. -Silice combinée

44,5 40,5 15

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seule pouvait en déterminer l'espèce ; c'est ce qu'a fait le travail de M. Berthier.

Ce résultat est tellement conforme à l'analyse faite par Klaproth de la prétendue calamine pure de Sch.emnitz , que l'on croirait que l'on a opéré sur le même échantillon. Cette similitude m'en-gage à rappeler ce qu'en dit ce célèbre 'chimiste d'ans ses Mémoires de cbimie, publiés en 1795, ,avec d'autant plus de raison que_ je n'en ai point rencontré dans les collections des minéralogistes ifrançais.

Caractères.

» Stéphanie, à Schemnitz en Hongrie, une terre

et de ma substance des Pyrénées qui lui ressemble

beaucoup à l'extérieur, mais que je ne pouvais regarder comme étant. de même nature; comme elle n'offre point de cristaux, qu'elle ne permet point de division mécanique constante, la chimie

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L'hydrate d'alumine silicifère des Pyrénées est le plus ordinairement blanche, opaque, rarement jaunâtre ; le centre est quelquefois d'un vert-pomme, alors elle est translucide, a l'aspect Tésinite , raye faiblement la chaux carbo-

« On a trouvé depuis peu dans le puits de

,» que l'on a considérée comme de l'alumine entièrement pure et exempte de silice. Elle » est blanche comme la neige, légère, grumeleuse , très-friable;, elle ne belle presque pas, » et happe à la langue.