Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1904, série 10, volume 3, partie administrative)

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tourner dextrorsum, il entraîne l'arbre dans son mouvement. Si l'obstacle tend à faire tourner le pendentif sinistrorsiun, l'arbre n'est pas entraîné. La rotation imprimée à l'arbre se transmet par pignon et crémaillère à la tige verticale, laquelle est l'amenée à sa position initiale ainsi que l'arbre lui-même par le jeu d'un ressort antagoniste, aussitôt l'obstacle franchi. La machine étant munie de l'appareil décrit ci-dessus, il suffit de disposer sur la voie — au droit des signaux — des pédales qui rencontreront les pendentifs lorsque la voie sera fermée. Pour répondre à tous les cas de l'exploitation, l'arbre porte quatre pendentifs disposés symétriquement par rapporta l'axe de la voie. Le premier et le quatrième s'adressent aux pédales des signaux carrés, le deuxième et le troisième aux pédales des signaux permissifs. Ces deux derniers pendentifs peuvent être relevés par lemécanîcien de manière à ne pas rencontrer les pédales; mais le levier qui sert à ce relèvement est enclenché avec un sifflet à air spéial. Je telle sorte qu'on ne peut redresser un pendentif s; déterminer un coup de sifflet prolongé qui sera entendu par le chef de train. Il est suffisant pour déterminer la chule des masseloles, de provoquer un mouvement vertical de 18 millimètres de la tige verticale; il faut donc compter que la pédale et le pendentif devront chevaucher de 2 centimètres. Ona.corrigé les inconvénients résultant de l'usure des bandages en adaptant à l'arbre un dispositif de réglage qui permet de faire varier à volonté la hauteur du Tété â'écrou pendentif. / Il suffit pour cela de faire l \ \y__^ tourner l'arbre de quelques deÇçnSSL —' I Arbre grés, ce qui détermine le relèveV J—> ment ou l'abaissement du talon \| et, par suite, de l'axe de suspension du pendentif. La rotation obtenue, on arrête l'arbre dans sa position en faisant buter une pièce c solidaire de l'arbre contre l'un des pans d'une tête d'écrou. Des essais en grand de l'appareil Cousin et Rochatte ont été faits par les chemins de fer de l'État.

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Appareil de M. Keller. Effet. — Action sur le-sifflet. Moyen employé. — Clioc d'une pièce pendulaire solidaire du disque contre un bras pouvant pivoter autour d'un axe perpendiculaire au toit de l'abri. Coût approximatif. — GO francs par machine ; 80 francs par signal. Dans l'appareil imaginé par M. Keller, la fermeture du signal projette en saillie sur le profil du gabarit une potence à laquelle est suspendue une pièce pendulaire. Un bras horizontal, monté sur pivot au-dessus de l'abri de la machine, vient rencontrer au. passage la pièce pendulaire, lorsqu'elle empiète sur le profil du gabarit. Le choc qui se produit à la rencontre du bras et Q de la pièce oscillante détermine la rotation du bras et le déclenchement d'un levier agissant sur le sifflet à vapeur. Celui-ci fonctionne jusqu'à ce que le mécanicien ait replacé le bras dans sa position normale. Des essais ont été faits avec l'appareil de M. Keller par les chemins de fer de l'État. Appareil de M. Vilpou. Effet produit. — Agit sur le sifflet à vapeur et sur une sonnerie électrique placée dans le fourgon de tête. Exige l'arrêt du train quand il à fonctionné. Moyen employé. —■ Rupture à l'aide d'un couteau, dont la position est solidaire de celle du disque, d'une ficelle tendue disposée dans les parties basses de la locomotive. Coût approximatif. — 2.'i0 francs par machine; 150 francs par signal. L'avertissement que fournit l'appareil Vilpou est donné par le sifflet à vapeur et par une sonnerie électrique placée dans le fourgon de tête. Ces deux organes sont actionnés par la rupture d'une ficelle tendue dans la partie basse de la locomotive. La rupture de cette ficelle se fait à l'aide d'un couteau disposé sur la voie de manière à rencontrer la ficelle lorsqu'il est redressé et à la laisser passer librement lorsqu'il est abaissé. Le couteau est relié de manière indépendante : l° A l'arbre du signal, de telle sorte que la manœuvre de fermeture du signal détermine le redressement du couteau, et la manœuvre d'ouverture du signal l'abaissement du couteau; 2° A une pédale — analogue à la pédale Aubine — disposée