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contre le rail et qui est actionnée par les boudins de véhicules, de telle sorte que le couteau se relève automatiquement — s'il ne l'était déjà— chaque fois qu'un véhicule vient à le dépasser. Le train se trouve ainsi automatiquement couvert. Les couteaux redressés se trouvent disposés à 0m,20 environ au-dessous du marchepied des voitures, et il ne semble pas que dans celte position ils gênentle passage d'une locomotive oud'un véhicule quelconque en service sur le réseau d'État. La ficelle tend un ressort qui maintient horizontal un taquet d'arrêt. Lorsqu'elle est rompue, le ressort se détend et laisse échapper le taquet. Un contrepoids, alors misen liberté, manœuvre le robinet d'un siffîet à vapeur et actionne en même temps un commutateur à mercure dont le jeu détermine la fermeture d'un circuit électrique sur une sonnerie placée dans le fourgon. L'appareil Vilpou a été essayé par les chemins de fer de l'État et d'Orléans.

Il s ensuit que — selon le cas— le galet, rencontrant ou non l'aiguille, sera ou ne sera pas dévié. La pièce verticale solidaire du galet tournera donc d'un certain angle à la rencontre d'un signal fermé. il importe que l'aiguille, dont le mouvement est commandé par la manœuvre du signal, pénètre de 2 centimètres dans le gabarit, afin de bien affirmer l'attaque par le galet fixé au bas de la tige de commande. Cette tige de commande est convenablement reliée avec le sifflet et avec un enregistreur. Des essais de l'appareil Marin ont élé faits par les chemins de fer de l'Est, de l'Ouest, de l'État et d'Orléans.

Appareil de M. Marin. Effet. — Détermine la production d'un coup de sifflet au passage de tout signal fermé. Enregistre l'incident lorsque le mécanicien n'a pas vu le signal avant de le franchir. Moyen employé. — Rotation de 90" imprimée à un levier vertical — mobile autour d'un axe vertical— par glissement d'un galet, fixé au bout du levier, le long d'une aiguille posée aux environs du disque. Coût approximatif. — 1.000 francs par machine; a00 francs par sign al.

M. Marin utilise le mouvement de rotalion, autour d'un axe vertical, d'une pièce verticale dont l'extrémité, munie d'un galet, atteint la limite inférieure du gabarit de chargement. Le mouvement est produit parle glissement du galet sur une aiguille solidaire de la position du disque. Cette aiguille coupe l'axe de la voie sous un angle très aigu, de manière à atténuer suffisamment les effets destructeurs du choc • du galet. Elle se compose d'ailleurs de deux parties symétriques par rapport à l'axe de la voie ; la partie postérieure est fixe, tandis que la partie antérieure, mobile, peut prendre deux positions solidaires des deux positions « ouvert » ou « fermé » du disque. Quand le disque est ouvert, la partie mobile de l'aiguille se trouve dirigée suivant l'axe de la voie ; quand le disque est fermé, la partie mobile se trouve dans le prolongement de la partie fixe. , 1904.

DÉCRETS

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