Annales des Mines (1907, série 10, volume 6, partie administrative)
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158 on a prévu,
en
conséquence, pour l'organisation et le fonc-
tionnement de ces dépôts locaux, une
simple
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SUR LES MINES, ETC.
LOIS, DÉCRETS ET ARRÊTÉS
consigne
com-
muniquée aux ingénieurs des mines. Ceux-ci auront par suite,
y occupera simultanément plus de cent ouvriers au fond C poste le plus chargé, que le ministre sera amené à user lar-
cr
ement du
pouvoir d'appréciation
que l'article 4 lui réserve
instance ce
pressément, ou même du droit d'autoriser des dérogations
que l'on doit entendre par siège d'extraction. Le ministre ayant,
lus complètes. Le danger y est assurément beaucoup moindre ue dans les mines de combustible.
sous leur responsabilité, à apprécier en première
en vertu de l'article 4, pouvoir pour décider que plusieurs sièges voisins
seront considérés comme n'en
constituant qu'un seul
Un dernier article du projet d'arrêté préparé parla commission xe à un an,
sur place, aura à plus forte raison, et d'ailleurs en vertu même
élai accordé aux mines pourl'application intégrale des nouvelles
de son autorité hiérarchique, qualité pour délimiter, en cas de
rescriptions. L'enquête à laquelle les ingénieurs des mines ont
dissentiment, le siège d'extraction
ramener les ingé-
rocédé en exécution de la circulaire ministérielle du 4 mai 1906
expression à une plus
montré que, partout, les compagnies minières n'attendent que
En résumé, l'organisation que prévoit la commission pour les
né. Mais il faudra un délai raisonnable pour que les construc-
ou pour
nieurs qui interpréteraient mal celte
décision de l'administration pour faire ce qui leur sera incli-
saine notion des choses. bassins houillers les plus importants suit : Chaque siège d'extraction,
à partir de la publication au
Journal officiel, le
pour la détermination du nombre des appareils approvisionnés
peut se résumer
comme
ce mot étant entendu, le cas
échéant,-avec les atténuations autorisées par l'article 4, disposera sur place d'un minimum de deux appareils et de huit'sauveteurs
urs puissent exécuter les commandes d'appareils que les mines ront amenées à leur faire. La commission
s'était demandé si
administration ne devrait pas, comme elle l'a
fait en
d'autres
atières, pour les lampes de sûreté par exemple, comme on l'a
sinistre, ces
it eu Autriche, énumérer nominativement les appareils lui
deux appareils avec les sauveteurs locaux et des employés en
araissantpouvoir être utilisés. Après discussion, elle s'est déci-
nombre suffisant pourront, dans un délai très court, être trans-
de pour la négative et propose de définir simplement ces appa-
connaissant parfaitement les travaux. En cas de
portés sur place. Peu après arriveront à leur aide les sauveteurs
ils comme devant permettre de séjourner une heure au moins
des sièges voisins, puis, dans un délai un peu plus long, mais
ans une
raisonnable encore, ceux du poste central, auquel le siège sera
emande, en théorie au moins, le règlement autrichien, qui exige
affilié. Guidées par les sauveteurs
les appareils « permettant un usage assuré d'une heure au moins »
ou les employés exercés du
siège sinistré, les équipes de sauvetage des autres
sièges et du
atmosphère
irrespirable.
C'est moins que ce que
t non, comme on l'a dit à tort (*), un séjour d'une heure dans
poste central pourront, on peut l'espérer, parvenir jusqu'aux vic-
jne atmosphère viciée]. Il est vrai qu'en pratique il
times, sauver celles qui n'auront pas péri sur le coup, effectuer
as démontré que les
dans la mine les travaux les plus urgents pour le rétablissement
n travail un peu intense d'une durée d'une heure ; la consom-
ou le maintien de l'aérage, relever enfin sans perte de temps les cadavres des victimes avant que ce relèvement soit devenu trop difficile. Les mines de combustible qui ne voudront ou ne pourronl se
ation d'oxygène varie en effet presque dans la
proportion de
n à dix, suivant l'intensité du travail, bien que tous les
cons-
ucteurs indiquent dans leurs prospectus une variation moindre. On ne peut espérer, et c'est làun des pointsfaibles des appareils
rattacher à un poste central auront à équiper individuellement
spiratoires portatifs actuels, qu'aucun
chacun de leurs sièges en le munissant d'un nombre d'appai ils
ette un travail continu un
variant de deuxàsix suivant l'importance du siège etd'un nombre
ne parait
appareils admis en Autriche permettent
de
ces appareils per-
peu long ; avec un appareil cons-
uit en vue d'un séjour d'une heure dans uneatmosphère indés-
minimum
irable, on pourra sans doute effectuer un travail de trente ou
de huit; il va sans dire qu'elles auront toute liberté pour dépasser les minima prévus.
tarante minutes, suffisant dans beaucoup de cas pour ramener
de sauveteurs double du nombre des appareils, avec
ne victime dans une atmosphère respirable, pour aller ouvrir ou
Les autres mines pourront se contenter de deux appareils et de huit sauveteurs exercés par siège d'extraction ; ce sera vraisemblablement surtout pour ces« autres mines », en tantque chaque
(", Voir notamment la note technique n" 30 du comité central des ouillères.