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Annales des Mines (1910, série 10, volume 9, partie administrative)

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CIRCULAIRES.

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CIRCULAIRES.

lien est de même si le magasin est tenu par un préposé ou un employé du patron. M. Zévaès dit, dans son rapport du 10 mars 19io

visoire des économats établie par les soins de l'Office du travail, lors de son enquête sur cette question.

à la Chambre des députés : « Le patron ne saurait vendre lui-

Vous devrez me soumettre toutes les espèces dont vous aurez

même, il ne saurait non plus faire vendre par sa femme, parses

connaissance et qui seront vraisemblablement peu nombreuses;

enfants, par ses employés ». M. Poulie dit, dans son rapport au

avant de mettre un industriel en demeure de fermer, dans le

Sénat : « Qu'il vende par lui-même, par sa femme, par ses en-

délai légal, un

fants, par des employés sur lesquels il a autorité, l'interdiction

caractères d'un économat, vous me ferez connaître les raisons de votre détermination.

est la même pour l'employeur, puisqu'il lui est interdit de vendre directement ou indirectement. » VII. — Vous aurez à vous référer aux mêmes principes lorsque vous vous trouverez en présence de

établissement qui vous paraîtra présenter les

Je vous adresse ci-joint un nombre suffisant pour les inspecteurs placés sous vos ordres.

cantines. Il ressort nette-

d'exemplaires

Itené

VIVIANI.

ment des travaux préparatoires que le législateur n'a pas voulu interdire

l'existence

d'établissements de cette nature dont la

création est parfois indispensable dans des chantiers importants, mais qui ne sont organisés que pour un travail d'assez courte durée. Au cours de la discussion devant la Chambre des députés,

AUTOMOBILES.

CERTIFICAT INTERNATIONAL DE EOUTE.

M. le commissaire du Gouvernement a indiqué que la loi n'empêchait pas

l'organisation de

cantines, pourvu qu'elles fonc-

tionnent en dehors de toute ingérence

du patron. « Un tiers,

« fût-ce un employé de l'entreprise, peut établir une cantine. « Ce qui est interdit par le texte que vous avez voté, « patron d'établir

lui-même une cantine;

c'est au

Le président du conseil, ministre de l'intérieur et des cultes, et le ministre des travaux publics, des postes et des télégraphes, à Monsieur le Préfet du département d

c'est au patron, de Paris, le 17 septembre 1910.

« l'établir sous un prête-nom et d'en être réellement le patron. « Ce qui est interdit également quand des tiers

indépendants

« ont établi des cantines, c'est au patron d'obliger ses ouvriers à « aller dans telle ou

telle cantine. » En

résumé, une cantine

La circulaire du 12 juillet 1910 (*), concertée entre nos deux départements en vue d'assurer l'application de la convention du

peut légalement fonctionner pourvu qu'elle ne soit pas organisée

Il octobre 1909 relative à la circulation des automobiles, porte,

par le patron ni à son profit et que le patron n'oblige pas ses ouvriers à la fréquenter.

au 3,: alinéa, que la demande

VIII. — J'ajoute que la loi soumettant à votre contrôle tous les économats, quelle que soit la nature des établissements auxquels ils sont annexés (sauf toutefois les mines, minières et carrières,

présentée par un propriétaire

étranger pour l'obtention d'un certificat international de route ne peut être accueillie que « s'il a la nationalité de l'un des pays contractants ». A la suite de diverses réclamations qui nous sont parvenues

dans lesquelles il appartient au service des mines d'assui ei l'ap-

au sujet de

plication de la loi], il sera indispensable, pour assurer l'exécu-

delà convention

cette interprétation peut-être un

tion des dispositions des articles 1 et 2, que le service établisse,

M. le ministre des affaires étrangères, qu'il était possible de modi-

susvisée,

peu trop stricte

nous avons reconnu, d'abord avec

pour être annexé au rapport de fin d'année, une liste complète

fier comme suit les instructions qui vous étaient données au

des économats existant à la date de la promulgation de la loi.

3e alinéa de la circulaire précitée en ce qui touche les demandeurs étrangers :

Mention spéciale sera faite dans cette liste, d'une part, des économats des réseaux de chemins de fer et, d'autre part, des éco-

« Pour être accueillie, la demande doit émaner, en principe,

nomats annexés aux établissements industriels prévus par le paragraphe 3 de l'article 3.

d'un étranger ayant la nationalité d'un des Etats contractants.

Vous trouverez annexé à la présente circulaire une liste pro-

O Voir supra, p. 30S.