Annales des Mines (1911, série 10, volume 10, partie administrative)
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CIRCULAIRES.
CIRCULAIRES.
la prévoyance sociale sont maintenus jusqu'à ce qu'ils aient été modifiés, s'il y a lieu, par des règlements d'administration publique nouveaux. J'adresse ampliation de la présente circulaire à MM. les ingénieurs en chef. L. PUECII.
APPAREILS
A VAPEUR.
DE FER DANS
LA
— INCONVÉNIENTS
CONSTRUCTION
DES
DE
L'EMPLOI DE
CHAUDIÈRES
ET
LA FONTE DE
LKl'HS
ACCESSOIRES.
Le-ministre des travaux publics, des postes et des télégraphes, A Monsieur le préfet du département d Paris, le
8
février
1911.
A la différence de plusieurs règlements étrangers, le décretdu 9 octobre 1907 sur les appareils à vapeur fonctionnant à terre ne contient aucune spécification relative au choix des matériaux des chaudières. 11 incombeà l'industrie, sous ce rapport comme sous tout autre, d'observer les règles de l'art, sous la sanction des responsabilités que la liberté implique. La circulaire du 29 octobre 1907, après avoir rappelé ce principe, ajoute toutefois que le service des mines doit attirer l'attention des constructeurs et des exploitants sur la nécessité d'une construction appropriée à l'état actuel de la métallurgie et aux hautes pressions qui sontmaintenant en usage. Entre autres indications d'ordre général qu'elle donne à ce sujet, cette circulaire porte que la fonte de fer doit être aujourd'hui considérée comme exclue de la bonne construction, surtout pour les pièces de grandes dimensions et à timbre élevé. La présente circulaire a pour but de préciser l'indication en ce qui touche deux catégories de pièces, pour lesquelles l'emploi de la fonte de fer présente des inconvénients qu'ont révélés des accidents particulièrement fréquents. 1° Têtes de bouilleurs ou de dûmes. — Les bouilleurs, qui doivent être d'un diamètre assez grand pour qu'il soit possible de les visiter intérieurement, étaient autrefois presque toujours termi-
1
es, à
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l'une au moins de leurs extrémités, par une tête en fonte
e fer; les dômes de prise de vapeur portaient une tête ana-
Même avec les pressions qui étaient alors en usage et qui e dépassaient guère 6 kilogrammes par centimètre carré, ce ode de construction n'était pas sans prêter à certains risques, otamment lorsque les trous des rivets de fixation de la tête taient venus de fonte avec celle-ci et que l'atelier de construcon, pour parfaire la correspondance de ces trous avec ceux de tôle, recourait à la pratique vicieuse du brochage. Dans la construction actuelle des chaudières, surtout lorsSi'elles sont timbrées pour des pressions plus élevées, l'emploi es tètes en fonte de fer pour terminer les bouilleurs ou les ômes doit être résolument abandonné. Il convient d'appeler attention des constructeurs sur l'utilité de renoncera ce mode construction ancien pour lui substituer l'emploi, soit de fonds i tôle emboutie de bonne matière et de bonne forme, soit de ' tes en acier doux coulé, où les trous de rivets ne doivent pas re venus de fonte, mais soigneusement forés à la mèche en ême temps que ceux des viroles correspondantes. Il est bon, d'ailleurs, ' que les obturateurs autoclaves de ces tes ou fonds soient eux-mêmes fabriqués en tôle emboutie ou acier coulé, à l'exclusion delà fonte de fer. Pour les appareils en service, il serait sans doute excessif de nsidérer comme suspects, a priori et d'une manière générale, ut.es les tètes en fonte de fer; mais leur remplacement devra 're tout au moins recommandé lorsque des raisons spéciales rao'eront ce conseil. oeue.
2° lioltes des vannes ou soupapes d'arrêt de vapeur et des clapets soupapes automatiques de retenue de vapeur. — Dans les installons d'usines, ou les chaudières versent leur vapeur à des yauteries plus ou moins étendues, dont elles sont séparées par rgane d'arrêt que prévoit l'article 11 du décret et, éventuelent, par le clapet ou soupape automatique de retenue de peur que prescrit l'article 14, les boîtes en fonte de ces vannes, jUpapesou clapets ont fréquemment subi des ruptures inopinées! s ruptures ne sontpas liées d'une manière essentielle au timbre a moins élevé des générateurs ; elles sont dues principalefcnt aux chocs ou coups de bélier, susceptibles de prendre nais:e, en particulier, dans les circonstances indiquées par la circure du4janvier 1899 0, ou bien aux efforts, exercés sur les brides f) Volume de 1899. p. 27.