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Annales des Mines (1912, série 11, volume 1, partie administrative)

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SUR LES MINES, ETC.

LOIS, DÉCRETS ET ARRÊTÉS

entre deux anneaux d'amiante et assujetti contre la cuirasse et le tamis par le serrage d'une bague filetée dont est munie la couronne d'entrée d'air: Diamètre extérieur Épaisseur Hauteur

Tolérances. — Les mêmes que pour la lampe Fumât, modèle de 1895. § 2. — LAMPES A ESSENCE.

56 millimètres. 55 — 60 — al

B. Couronne d'entrée d'air. — Anneau en laiton, percé de trois fenêtres de o millimètres de haut et 43 millimètres de développement, sur lequel est assujettie une toile métallique, constituée par un tissu de 121 mailles par centimètre carré, en fil de fer de 1/3 de millimètre au moins de diamètre. La couronne est supportée par une bague filetée se vissant dans l'intérieur de l'armature de la cuirasse. C. Tamis : Diamètre intérieur au sommet Diamètre intérieur à la base Hauteur

37 millimètres. 43 — 90 —

Même tissu que celui de la couronne. D. Cheminée intérieure. — Tronc de cône en tôle ôtamée : Diamètre intérieur au sommet Diamètre intérieur a la base Hauteur

19 millimètres. 40 — 75

E. Cuirasse. — Elle est formée d'un cylindre en tôle percé à la base d'une rangée de 12 fenêtres pour l'entrée d'air et à la partie supérieure de deux rangées de 12 fenêtres pour la sortie des fumées. Ces fenêtres sont formées par emboutissage vers l'intérieur de parties rectangulaires de la tôle, fendue sur deux côtés opposés du rectangle : l'air ne pénètre ainsi dans la cuirasse que tangentiellement à sa surface. La virole, base de la cuirasse, forme une chambre à air percée de 16 orifices circulaires de 3 millimètres de diamètre dans la partie verticale extérieure. Le fond horizontal de la chambre est percé de 4 orifices de 8 millimètres de diamètre, d'où partent des tubes cylindriques amenant l'air au pourtour de la couronne d'entrée d'air. Le fond supérieur de la chambre est percé d'un orifice, normalement obturé par une fenêtre mobile, qui permet d'y engager un tube dépassant le chapeau de la lampe et servant à la recherche du grisou dans les cloches.

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DISPOSITIONS COMMUNES A TOUTES LES LAMPES A ESSENCE, RALLUMEURS

Les lampes à essence des types autorisés peuvent être munies de rallumeurs intérieurs par amorces de modèles agréés. Les dispositions adoptées dans ce but pour ces lampes ne doivent en modifier aucune des dimensions essentielles; la lige de manœuvre du rallumeur doit être métallique et pénétrer dans le réservoir par un orifice sur les parois duquel la lige s'ajuste sans laisser de jeu. Les bandes d'amorces des rallumeurs doivent être disposées de telle sorte que le système de rallumage n'en puisse allumer qu'une seule à la fois. La matière inflammable des amorces doit être seulement fusante, c'est-à-dire composée de substances simplement inflammables et non explosives, comme, par exemple, celle des amorces fusantes en pâte de phosphore blanc. Ces amorces, découpées dans les bandes et placées sur une enclume entre deux feuilles de papier lisse, ne doivent pas détoner sous le choc du marteau. Sont dès à présent agréés, les rallumeurs à amorces fusantes collées sur une bande étroite de toile paraffinée et s'allumanl par frottement contre un corps rugueux (type des amorces Wolf) : le dispositif de rallumage est contenu dans une boîte métallique qui s'enchâsse exactement et sans jeu dans le réservoir et est maintenu en place par un verrou inaccessible lorsque la lampe est fermée, ou par un anneau de garde soudé sur la couronne d'entrée d'air et maintenant à la fois la boîte du rallumeur et la tige de manœuvre. I. —.Lampe Marsaut à essence. La lampe Marsaut à huile (I du paragraphe 1er) peutêtre transformée en lampe à essence, à condition de conserver toutes les dimensions essentielles indiquées au paragraphe 1er. , 1912.

DÉCRETS