Annales des Mines (1912, série 11, volume 1, partie administrative)
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CIRCULAIRES.
CIRCULAIRES.
les fois que l'explosif ne risque pas de prendre de l'humidité. r e IV. — Dans les mines poussiéreuses de l ° ou de 2 catégorie la neutralisation des poussières, par arrosage ou schistification est obligatoire dans les cas suivants: 1° Toutes les fois qu'il existe quelque accumulation de charbon ou dépôt de poussières charbonneuses à moins de la mètres dans la direction du coup. Cette disposition est générale et ne souffre pas d'exception, quelle que soit la nature du travail ; 2° Dans le cas et sous les réserves que résume le tabieau ciaprès : noitaslrueN dasnel n lines de\ " catégorie sel r ueogpr a h c suures périe 05 a grammes.
EXPLOSIFS-COUCHE NATURE DES TRAVAUX
Abatage du charbon et réparations.
Sautage des murs et des toits. Percements au rocher et passages de serrements, lorsqu'on est à moins de 13 mètres d'un chantier au charbon, d'une voiederoulage des charbons ou d une zone de passées charbonneuses contenant plus de 10 p. 100 de charbon.
Après enlèvement sdMeni "1 catégorie Avec enveloppe de lenveloppe extérieure parafNeutralisation paraffinée finée e l euqal tui oqs charg
Minesd '2 eirogétac : Mines de\" catégorie ■ Neutralisation quelle quenoitaslrueN sel r u o p chaisoit seru i épus0à52 gramm. la charge. Mines de 2> catégorie: Neutralisation pour les charges supérieures à 230 grammes
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EXPloSIFS-
nocas
Emploi interdit.
Emploi interdit. Neutralisation quelle que soit a charge.
V. — Les arrêtés prévoient que les conditions d'exécution de la neutralisation font l'objet d'une consigne qui doit avoir été approuvée par l'ingénieur en chef des mines. Les règles à suivre, essentiellement variables suivant les exploitations, ont pour but de rendre le gisement de poussières inapte à déclencher le coup de poussières généralisé. Le rayon et le taux de neutralisation nécessaires dépendent du degré d'inflammabilité des poussières et aussi des circonstances initiales.
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Si la mine n'est aucunement grisouteuse ou si la situation et la nature du chantier sont telles que la présence de grisou soit jugée impossible (par exemple, attaque de percement au rocher, dans des roches qui ne dégagent pas de gaz, avec aérage par un courant d'air frais), tout risque d'explosion initiale de grisou est éliminé ; il suffit d'empêcher l'inflammation directe des poussières par coup de mine débourrant, et l'on y parvient aisément par l'arrosage ou la schistification dans un rayon qui dépend un peu des circonstances, mais que l'on pourra souvent fixer à 10 mètres. Il importe, si le rayon n'est pas plus étendu, que la neutralisation commence aux abords mêmes du trou de mine "et s'étende sur quelques mètres non seulement au sol de la galerie, mais encore aux parois si celles-ci sont poussiéreuses. Si la mine est grisouteuse ou si la présence de grisou n'est pasjugée impossible, ou encore si, pratiquant seulement la schistification, on laisse une petite zone non neutralisée aux abords du trou de mine pour éviter de salir le charbon abattu, la zone de neutralisation doit être d'autant plus étendue que l'on peut craindre une explosion initiale plus importante. Par exemple, dans une mine franchement grisouteuse et de première catégorie, aux abords d'un chantier d'abatage où les poussières seraient laissées intactes sur une longueur d'une dizaine de mètres, la longueur de la zone neutralisée dans les galeries d'accès serait fixée à environ 50 mètres. On tiendra surtout compte, pour la fixation de la longueur dans chaque cas, du caractère plus ou moins grisouteux des travaux et de l'étendue laissée éventuellement sans neutralisation d'après la disposition habituelle des chantiers. Le degré d'inflammabilité des poussières non neutralisées entrera aussi en ligne de compte. Qu'il s'agisse de schistification ou d'arrosage, le taux de neutralisation, c'est-à-dire la quantité de poussières stériles ou d'eau qu'il convient de projeter sur le sol et aussi, autant que possible sur les parois, si celles-ci sont poussiéreuses, dépend du degré d'inflammabilité des poussières et est choisi d'après la composition moyenne de ces poussières, de manière à réaliser sur l'étendue de la zone de neutralisation un gisement de poussières incapable d'engendrer une explosion. On notera, à titre de simple indication, que d'après les résultats actuels des recherches expérimentales, celte condition est réalisée, avec des poussières très inflammables, si l'on emploie un poids d'eau égal au poids de poussières, ou, dans le cas de la schistification, une quantité de matières incombustibles et fines telle que la teneur en