Annales des Mines (1912, série 11, volume 1, partie administrative)
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CIRCULAIRES.
CIRCULAIRES
ET
INSTRUCTIONS
ADRESSÉES
AUX
PRÉFETS,
AUX
INGÉNIEURS
DES
MINES,
ETC.
épreuve prescrite par le règlement, lorsqu'il sera suffisamment établi que, depuis leur achèvement, elles sont restées en magasin sans servir et que leur examen ne révélera aucun indice de détérioration ; le procès-verbal del'épreuve ainsi effectuée portera alors la mention « Renouvellement d'épreuve. — Appareil neuf resté en magasin ». J'ai approuvé cet avis; je vous prierai en conséquence de vouloir bien inviter le personnel placé sous vos ordres à se conformer aux dispositions qui précèdent. Jean
APPAREILS A VAPEUR. — APPLICATION DU DÉCRET DU —
RENOUVELLEMENT
D'ÉPREUVES.
(APPAREILS
9
DUPUY.
OCTOBRE 1901,
NEUFS
RESTÉS E)
MAGASINS.)
MINES GRISOUTEUSES.
Le ministre des travaux publics, des postes et des télégraphes, à il/.
BXPLOSELT.S AGRÉÉS.
—
EMPLOI DES EXPLOSIFS. ENVOI
DE
L'ARRÊTÉ
DU
NOUVEAUX
13
JUILLET
1912.
ingénieur en chef des mines à Le ministre des travaux publics, des postes et des télégraphes, Paris, le 12 juillet 1912.
J'ai été saisi de réclamations au sujet du timbrage des chaudières locomobiles qui ont été éprouvées dans l'atelier de fabrication, mais sont restées un temps plus ou moins îong avant d'être vendues. Les intéressés ont demandé que, dans ce cas,: le timbre apposé sur les chaudières après la première épreuve fût remplacé par un second qui porterait la date de la vente,el cela sans une nouvelle épreuve qui obligerait à mettre le générateur à nu. Après examen de la question, la commission centrale des machines à vapeur a exprimé l'opinion que cette requête ne pouvait, en la forme qui lui a été donnée, être favorablement accueillie ; l'administration ne saurait en effet autoriser le poinçonnage d'une chaudière sans que celle-ci eût subi l'épreuve dont cette marque atteste la date. Toutefois la commission a pensé qu'il était possible de donner satisfaction partielle aux intéressés en autorisant les services locaux des mines à effectuer, sans enlèvement de l'enveloppe extérieure, et avec la surcharge réduite fixée pour les renouvellements d'épreuve, un renouvellement de l'épreuve des chaudières locomobiles ou mi-IW qui ont déjà subi, dans l'atelier de construction, la première
à Monsieur le préfet du département d Paris, le 13 juillet 1912.
L'arrêté du 23 février 1912 (*) a désigné, conformément à l'article 217 (§ i") du décret du 13 août 1911 (**), les exploseurs dont il pourrai! être fait dorénavant usage dans les mines grisouteuses. De nouveaux types d'exploseurs ont été depuis lors soumis à l'approbation de mon administration. Ces types, après examen, ont été reconnus comme remplissant les conditions requises; j'ai en conséquence, conformément à l'avis émis par la commission lies recherches scientifiques sur le grisou et les explosifs employés dans les mines, désigné, par arrêté de ce jour, les nouveaux exploseurs dont il pourra être fait dorénavant emploi dans les mines grisouteuses, concurremment avec ceux qui sont déjà autorisés. Vous trouverez ci-joint le texte de mon arrêté (*"), accompagné d'une annexe donnant la description des types agréés. (*) Voir suprà, p. 213. (**) Volume de 1911, p. {481) 519. (***) Voir suprà, p. 470.