Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1818, série 1, volume 3)

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MINES DE HOUILLE , ALUN

etc.;

Le sulfate ( ou peut-être plutôt le sulfite) est, d'alumine avec grand excès d'acide, utile qui se comme on le voit, le seul produit la Il est reconnu par forme immédiatement. de laisser ce mipratique qu'il est avantageux nerai ( qu'on appelle ici mordant) exposé aux. influences de l'air atmosphérique, qui le transforme à la longue en alun. Ici se présente une question intéressante : quel est l'agent qui fournit l'alcali nécessaire pour compléter la formation de l'alun, qui, comme est incontestable on le sait, est un sel triple ? Il provenir des vaqu'une partie très-faible peut la presque totalité parait peurs ammoniacales ;

devoir provenir des frag mens feldspathiques du. la.

grès, qui contiennent, comme on sait, de

potasse en quantité notable. Mais comment cette voilà la potasse est-elle dégagée du feldspath? question à résoudre.

Ce qu'il y a de certain, c'est que le minerai, qui vient de subir l'action du feu , ne donne point d'alun par lixiviation et évaporation; mais si on n'exploite ce minerai neuf qu'après un an ou dix-huit mois, on en obtient de l'alun sans addition d'alcali. Aujourd'hui l'exploitation de Fontaynes offre, dans les parties les plus profondes, des masses d'alun brut et impur, qui pèsent souvent plusont sieurs kilogrammes. Ces parties inférieures plud'alun, que les eaux tellement pénétrées viales qui les traversent, et se rendent à quelques mètres au-dessous dans les galeries d'une des couche en exploitation, déposent, le long et parois de ces galeries, des cristaux limpides

DU dPARTEMENT DE L'AVErRON;

35 parfaits d'alun. Ces eaux, qui se réunissent au-tour d'un puits pratiqué pour les extraire et les employer à la lixiviation, marquent ordinairement un degré à l'aréomètre. 20. Des trav.aus. Les travaux d'extraction lieu à ciel ouvert, sur la partie inférieure de laont colline qui termine le vallon de Fontaynes et le sépare de celui du Pontz. Malheureusement, le principe, on n'a pas rejeté assez loin lesdans premiers déblais, et il est reconnu aujourd'hui qu'on les a déposés involontairement sur du minerai très - riche. Leur proximité nuit h la facilité et à l'étendue des travaux. On s'occupe tiqUer un chemin qui les en ce moment de puacoupe, et qui aidera beaucoup à apporter plus d'ordre et d'économie dans l'exploitation. J'ai conseillé de disposer les travaux en gradins : on commence à suivre cette méthode préservatrice des éboulemens et dont on eût dû sentir les avantages depuis longtemps. Tout le travail ,consiste à détacher avec le pic les parties solides, et à les extraire à dos à l'aide de paniers, dans des tombereaux attelés d'un seul cheval. On divise tous les matériaux levés en minerai utile, qui est envoyé enaux bassins de lessivage, et en déblais, qui sont transportés à quelque distance des travaux. Ces déblais forment la partie la plus considérable des matières extraites. Souvent on est obligé de vaincre par la poudre la ténacité de blocs plus ou rnoins considérables, que le pic ne pourrait entamer. Tome III. Ire. livr. .