Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1818, série 1, volume 3)

STRONTIAXE CARBONATiE

Er ÀnriAcomirr.

hexaèdres réguliers, dont la plupart avaient autour de leur base un rang de facettes dis.,=

relativement à l'influence de la strontiane carbonatée sur la forme de l'arragonite , et ce fut aussi le jugement qu'en porta ce célèbre chimiste. Dans la réalité, la ressemblance entre la forme de la stroutiane carbonatée et celle de l'arragonite , en supposant que cette dernière fût celle du prisme hexaèdre régulier (t), ne prouverait rien, puisque cette forme se retrouve avec des structures différentes dans la chaux carbonatée,

posées en anneau. Déjà depuis plusieurs années on avait trouvé dans le même terrain des cris-

taux prismatiques d'arragonite , dont les pans faisaient entre eux des angles de i 160, c'est-àdire moindres seulement de 40 que ceux de .1200

qui leur correspondent sur- le prisme hexaèdre régulier. Outre que la différence aurait eu besoin d'être constatée, à l'aide des mesures mécaniques, on devait être d'autant moins tenté de la soupçonner, que toutes les méthodes pu-, bliées depuis long-temps parles savans étran-

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et dans plusieurs autres espèces de minéraux. Mais ces sortes de considérations théoriques sont exclues par les méthodes fondées sur les carac. tères extérieurs, qui prescrivent à l'observateur

de s'en tenir à ce qu'il voit, et de ne point aller au-delà. La comparaison que je vais faire des cristaux des deux espèces offrira un nouvel exemple des méprises dans lesquelles on peut se laisser entraîner en se conformant à cette règle. La structure des cristaux de strontiane carbonatée est semblable à celle des cristaux de quarz et de quelques autres substances minérales, dont

gers, à commencer par celle du baron de Born (1), indiquent des cristaux d'arragonite en prismes hexaèdres équiangles, c'est-à-dire

réguliers ; et M. Jameson , célèbYe minéralogiste

écossais, en cite de semblables dans la nou-

velle édition de son Traité de Minéralogie (2); en sorte qu'ici l'opinion généralement reçue pouvait encore aider à l'illusion. D'une autre part, les cristaux d'arragonite dont il s'agit, ainsi que ceux de strontiane carbonatée, sont d'une couleur blanchàtre; parmi les uns et les autres, on en rencontre qui ont à-peu-près les mêmes dimensions. C'est d'après toutes ces analogies que MM. Geblen et Fusch , ainsi que je l'ai appris par une lettre venue de Gottingue, jugèrent que les formes de strontiane carbonatée étaient entièrement semblables à celles

les joints naturels sont parallèles les uns aux faces

d'un dodécaèdre composé de deux pyramides droites réunies base à base, et les autres parallèles à des plans qui sous-divisent le dodécaèdre en six tétraèdres égaux et semblables. Ces tétraèdres représentent les molécules intéet en appliquant ici le raisonnement grantes' que j'ai fait à l'égard du quarz dans mon Traité

de Minéralogie (2), on en conclura que la

molécule soustractive est un rhomboïde composé

des cristaux d'arragonite (5).

Ce rapprochement semblait confirmer pleine-

d'un dodécaèdre et de six vacuoles de figure

(i) Calai., tome I, page 320 et suiv. (2) Tome II, page aôo , n°. 1. (5) Ce sont les propres termes .de la lettre.

Je ferai voir, dans la suite de cet article, que la forme primitive de l'arragonite ne peut passer à celle de ce prisme, en vertu d'aucune loi admissible de décroissement. Tom. I, pag. 485 et suiv., et tom. Il, pag. 407 et suiv.

ment la conjecture émise par M. Stromeyer