Annales des Mines (1818, série 1, volume 3)
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FUR LE 14TALITial
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de même 11114 Avec l'acide muriatique il forme Ce sel, aprè5 sel fusible et dissoluble dans l'eau. déliquesavoir été fondu, tombe aisément en de chaux. cence, comme le muriate forme le lithion avec Les combinaisons que connues, les acides végétaux ne sont pas encoreacétiq_ue et exception fane de celles avec l'acide dernier ,. l'acide tartareux. On obtient avec ce tandis et par l'évaporation, un sel efflorescent, acétique se prend que le sel formé avec l'acide d'apparence gommeuse. en gelée ou en une masse saturer les acides, La capacité du lithion, pourmême, non-seuleest très-grande, et surpasse soude, mais encore ment celle de la potasse et de la le lithion se celle de la magnésie, de laquelle proportion le plus par la rapproche pourtant d'oxigène qu'il contient. l'analyse chiEn comparant les résultats de obtenus M.Hafty inique avec les résultats qu'avait l'examen géomémême temps par
presque en
que cette trique du pétante , et d'où il jugea particulière ;
substance devait former une espèce l'excellence de sa on ne peut révoquer en doute de cette même méthode , tant de fois prononcée manière. le pétaJ'ajouterai encore quelques mots sur l'exalite. Je l'ai nommé ainsi, parce que, entrouver y minant en grandes masses, j'ai cru décrite Danla substance qu'a de l'analogie avec drada sous ce nom; quoiqu'il y ait des difféDandrada rences qui proviennent de ce queseul échanjamais trouvé un
n'avait peut-être tillon parfait, ce que j'ai lieu de supposer, considérant la rareté de cette substance dans les cabinets, même ici, avant la récolte que j'en fis
ET SUR LE tirnide. 111 "année passée ; le seul échantillon qui m'avait pu donner une idée vague de ce qu'entendait Dandrada par le pétante, se trouvait dans la collection de l'université d'Upsal. Dans le grand nombre des minéraux qu'on m'avait envoyés d'Uta , depuis 8o4, je n'ai jamais trouvé quelque chose qui ressemblât ni au pétalite de Dandrada , ni à la même substance que le hasard m'a fait trouver dans un état de plus grande pu-
reté; c'est aussi par cette même raison, st je ne me trompe, que Jameson et autres minéralogistes l'ont exclue de leur système. Voici quelques-uns des caractères extérieurs que je lui ai trouvés en comparant plusieurs
échantillons
La couleur du pe'talite est tantôt d'un blanc laiteux, tantôt d'un beau rose tirant vers l'incarnat ; quelquefois, mais rarement, on en trouve d'un beau vert de pré. On n'en trouve pas en cristaux, mais eu masse. Il est rare de trouver ces masses dans leur
plus grande pureté lorsqu'elles dépassent la grosseur de quelques pouces cubes.
La surface est plus ou moins éclatante, et quelquefois nacrée ; dans son intérieur et ses cassures fraîches, son éclat se rapproche plus ou moins du vitreux, avec un chatoiement qui provient visiblement de la disposition des lames ou prismes aplatis dont il est composé.
La cassure longitudinale est laminaire. Les lames sont parallèles et posées l'une sur l'autre avec régularité dans les échantillons purs; dans ceux mélangés, les lames sont plus minces, un
peu ondulées et moins marquées. La cassure transversale présente une surface unie à grains