Annales des Mines (1818, série 1, volume 3)
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EXTRAITS DE JOURNAUX.
La nouvelle terre se dissout dans l'acide mu., riatique de la même manière que dans l'acide nitrique. La dissolution ne cristallise pas. Evaporée à une chaleur Modérée, elle est convertie en une masse sirupeuse, qui, exposée à l'air , n'est pas déliquescente , mais qui , an contraire, se dessèche, devient blanche, semblable à l'émail , et ne se dissout ensuite dans l'eau qu'eu très-petite quantité, laissant, un sel avec excès
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iliaque caustique ou par l'ébullition de la solution absorbent, en se desséchant, l'acide neutre'de l'air. Les carbonates alcalins précarbonique
cipitent la terre avec la totalité de leur acide carbonique.
L'oxalate d'ammoniaque donne un précipité blanc, volumineux, insoluble dans l'eau, ainsi
que dans les alcalis caustiques. Le tartrate d'ammoniaque y produit un précipité blanc qui se redissout, et ne devient permanent que lorsqu'on y a ajouté une suffisante quantité de ce sel. Ce précipité se dissout dan5. l'ammoniaque caustique. L'ébullition en chasse l'ammoniaque ; mais la terre ne se précipite que
de base; de sorte qu'elle abandonne, par une évaporation spontanée, la portion d'acide muriatique qui la rendait soluble dans l'eau. Une
dissolution pas trop acide de ce muriate , étendue d'eau et bouillie , dépose la plus grande par-
tie de la terre, sous forme d'une masse gelai, rieuse, légère et demi-transparente. Une disso, lution de cette terre dans l'acide muriatique nitrique, évaporée à une forte chaleur, laisse
lorsque la liqueur a été concentrée jusqu'à un certain degré par l'évaporation,. Elle se dépose
alors sous forme d'une masse gélatineuse, presque transparente.
sur les parois du vase une couche blanche et opa-
Le citrate d'ammoniaque ne donne aucun
que, semblable à l'émail, qui paraît sur-tout
précipité, pas même lorsqu'on y ajoute de l'ammoniaque caustique; mais si la liqueur est ensuite chauffée à l'ébullition, la terre se précipite à mesure que l'ammoniaque s'évapore. Ce précipité est analogue à ceux qui sont produits par l'ébullition dans les autres solutions neutres de cette terre.
aisément lorsqu'on fait passer de la solution sur les parois du verre. C'est là un signe très-caractéristique de cette terre; et je ne sache pas qu'il soit commun à d'autres substances, si ce n'est aux dissolutions de phosphate de fer dans l'acide nitrique, qui encore ne présente pas ce phénomène dans un degré aussi éminent; et j'ai pu assez bien connaître d'avance; à cette couche émaillée, si le minéral que j'analysais contenait. ou non la nouvelle terre. Ce signe est cependant moins visible lorsqu'elle se trouve mêlée avec une grande quantité d'yttria et de protoxide de cérium. Cette terre se combine avidement avec l'acide carbonique. Les précipités produits par I' ammo?
Le benzoate d'ammoniaque y produit un
précipité blanc volumineux. Le succinale d'ammoniaque y cause un pré, cipité qui se redissout tout de suite. Si l'on eu ajoute une assez grande quantité pour que le précipité ne se dissolve plus, et qu'on essaie de le dissoudre en y versant de l'eau, il se décompose; une grande partie reste sans se dissoudre, sous forme d'un sel avec excès de base,
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