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Annales des Mines (1818, série 1, volume 3)

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ctumit:

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  • ne décolorent point complètement l'hydrosul;

.fure sulfuré de potasse. Le sulfate de potasse, chauffé dans un creuset Sulfate de potasse et de platine avec un 1 de son poids de charbon, charbon. se convertit en sulfure de potassium ; le creuset est un peu attaqué. Ce sulfure s'enflamme lorsqu'on l'humecte. Sa dissolution dans l'eau ne donne qu'un léger dépôt de soufre par les acides, et aucun précipité par les sels de baryte. Elle est à l'état d'h-ydrosulfure simple. Ce résultat est d'accord avec l'observation faite par M. Vauquelin, que la quantité de soufre dans l'hydresulfure de potasse peut,parla combustion,donner naissance à une quantité d'acide suffisante ,pour saturer sa base et la convertir en sulfatedépotasse. Le sous-carbonate de soude desséché, traité Sulfure de avec le soufre comme le sous-carbonate de po-, soude. tasse, donne un sulfure qui est composé de; Soude Soufre

o,58 o,62

Ce sulfure, d'un brun très-foncé dissous dans l'alcool absolu, laisse un résidu qui ;Parait être un sulfite àulfuré mêlé de sulfate,' ét'éoloré en peu de sulfure de fer. Sa dissolution -vert par alcoolique est d'un rouge très-foncé, et il parait que le sulfure de soude décompose une portion de l'alcool dans lequel il a été dissous. En chauffant de la chaux et du soufre en cle es tics égales dans une cornue, on obtient un sult caux. hSulfure fure jaune-paille ou brun, inodore, peu fusible , composé de : Chaux.

cey-4>

Soufre

Il faut plus de 5oo parties d'eau. 'boitillante ' peur le dissoudre; la liqueur est incolore, al-.

EXI.RAITS DÈ JOURNAUX.

Ir 65

cette ,-et renferme de l'hydrosulfure et du sui., fate de chaux. Si l'on fait bouillir cinq parties de chaux, deux ,

.

parties de soufre et cent parties d'eau, il se forme

un sulfure de chaux différent du précédent, et qui renferme : '

Chaux Soufre.

o,6o 0,40

La chaux et le soufre y sont, à peu de chose près, dans le rapport convenable pour former du sulfate par la combustion. Si l'on fait bouillir le sulfure de chaux, fait par la voie sèche, avec de l'eau et du soufre, il absorbe une quantité de ce combustible égale à celle qu'il contient, et .devient absolument

semblable au sulfure de chaux préparé par la voie humide. La dissolution de ce dernier ne contient

point d'acide sulfurique; les acides en précipitent le soufre, et développent une odeue très-

sensible d'hydrogène sulfuré. M. Vauquelin admet la décomposition de l'eau par l'action simultanée des oxides alcalins et du soufre ; car il ne croit pas que la totalité de l'hydrogène qui se trouve dans les hyclrostilfures soit formée par le soufre, quoiqu'il soit disposée, d'après les expéticnces, à y admettre une petite

quantité de ce corps, ainsi que l'a déjà pensé M. Bertholet. En comparant les quantités de soufre et d'acide sulfurique qui saturent les bases alcalines on voit que : I°. Tool' de sulfate de baryte contiennent. o,54 d'acide,

et ico de sulfure de baryte

,

o,54,5 de soufre;

2°. 5001' de sulfate de chairx contiennent. o,58 d'acide, et ioo de sulfure de chaux par voie humide. o,63 de soufre