Annales des Mines (1818, série 1, volume 3)
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'cnimat: position une proportion d'hyposulfite de potassé 110
et une proportion de sulfure de potassium, et dans la seconde une proportion d'hyposulfite et une proportion d'hydrosulfate de potasse. Les sulfures faits à une haute température ne donnent point d'hyposulfites. L'analogie entre les phosphures et les sulfures Phosphures. n'est pas complète. M. Gay-Lussac a formé un phosphure de baryte par les procédés ordinaires, et il l'a exposé à une température élevée dans une atmosphère d'hydrogène. Ce phosphure, jeté dans l'eau, a donné en abondance du gaz hydrogène perphosphoré, et il s'est formé du phosphate et de l'hydrophosphite de baryte. Cette différence tient à ce que l'hydrogène phosphoré n'a point, comme l'hydrogène sulfuré, la propriété de saturer les bases. Au moment du contact avec l'eau, le bacium s'oxide et détermine la décomposition d'une nouvelle partie d'eau pour former l'acide hypophosphoreux qui doit la saturer. Aussi le phosphure de potassium donne beaucoup plus d'hydrogène phosphoré, qu'il ne serait possible d'en former avec l'hydrogène provenant de l'eau qu'il décompose pour l'oxider. En faisant agir le phosphore sur un oxide alcalin à une basse température, il se forme en même temps du phosphate et de l'hypophosphite. Il n'est pas encore démontré que le phosphore, à une haute température, forme avec les oxides _
alcalins des phosphures métalliques et des phosphates. L'arsenic, chauffé avec une dissolution conArsenic et centrée de potasse, donne naissance à de l'hyPnassedrogène arseniqué et à de l'arseniate de potasse,.
EXTiAITS ,DE JOURNAUX
probablement parce que l'acide arsenique est la seule combinaison de l'arsenic avec l'oxigènee qui sature la potasse.
g. _Pre'cautions à prendre dans l'emploi de
l'alcool pour les analyses , pc-zr M. Grotthuss. (Journal de Svveigger, tome XVIII, p. 112;
Annales de Chimie, tome IF, page 366.) Si l'on fait bouillir, avec de l'alcool, un mélange de sulfate de magnésie et de chlorure de sodium desséchés , on trouve, dit M. Grotthuss, que la liqueur contient du chlorure de magnésium en dissolution. En réitérant cette opération
un certain nombre de fois, on n'a en dernier résultat, si la proportion des sels employés est
convenable, que du sulfate de soude et du chlorure de magnésium. Maintenant, si l'on dissout ces deux derniers sels dans l'eau, par l'évaporation, on reproduit du sulfate de magnésie et du chlorure de sodium. Un mélange de sulfate de chaux et de chlorure de sodium donne aussi,
quand on le traite par , du chlorure de calcium et du sulfate de soude. Il est, d'après cela, plus que probable que le sulfate de soude et le chlorure de magnésium, obtenus par les chimistes dans l'analyse des eaux minérales, ont
été formés lors du traitement du résidu salin par l'alcool, et qu'ils n'existaient point primi, trvement dans les eaux (t). (I) Les expériences suivantes; qui ont été faites au laboratoire de l'école des mines, confirment les résultats annoncés par M. Grotthus. 1°. 4g. de muriate de magnésie desséché, et parfaitement pur, ont été mêlés avec 16g. de sulfate de soude cristallisé, et également pur. Le mélange contenait plus de magnésie qu'il