Annales des Mines (1818, série 1, volume 3)
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EXTRAITS DE JOURNAUX:
qu'il y a précipité, ayant soin de n'en paà mettre carbonate en excès. Le précipité contiendra du facile de séet du sulfate de baryte, qu'il sera saturée une dissolution parer. Ajoutez ensuite d'oxalate d'ammoniaque aussi long-temps qu'il sera nécessaire pour précipiter toute la chaux.
Calcinez au rouge le précipité, traitez-le par l'acide sulfurique, et calcinez de nouveau : ce sera du sulfate de chaux, dont vous déduirez le poids de la chaux. 40°, ety .
Chauffez la li qu eur filtrée jusqu'à 38 à
Moyen de évapo-jprécipiter la s'il est nécessaire faites-la réduire par magnésie.
ration; alors ajoutez-y une solution de carbonate d'ammoniaque, et versez-y immédiatement une forte solution d'acide phosphorique ou de phosphate d'ammoniaque; continuez cette addition successive,de manière à conserver un excès d'ammoniaque dans la liqueur aussi long-temps qu'il y a quelque chose de précipité. Lavez le précipité; chauffez à une chaleur qui n'excède pas 400, c'est du phosphate d'ammoniaque et de magné, il vaut sie contenant 0,19 de cette terre; mais mieux, pour plus d'exactitude, le convertir en phosphate de magnésie, en le calcinant pendant une heure à une chaleur rouge : lao parties de ce sel en contiennent 39,7 de magnésie (1). qui la liqueur Faites évaporer jusqu'à siccité précédentes, et la les opérations reste après long-temps masse étant sèche, chauffez-la aussi moyen de préci(1) C'est M. Wollaston qui a imaginé cesoude. M. Murray emploie le phosphate de piter la magnésie.; il d'ammoniaque, par l'aa remplacé celui-ci par le phosphate cide phosphorique, pour ne pas introduire de soude dans la sans liqueur. On ne pourrait se servir d'acide phosphorique ammoniaque , parce que le phosphate simple de magnésie est sensiblement soluble.
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(qu'il s'en exhale des vapeurs; chauffez-la même jusqu'au rouge : vers la fin la matière restante sera du muriate de soude pure, dont ioo parties renferment 53,3 de soude et 46,7 d'acide mu-
riatique. Quant à Cet acide, le muriate de soude n'en donne pas la mesure exacte, parce que si l'eau contenait des muriates terreux, il a dû s'en volatiliser une partie en combinaison avec l'ammoniaque, et qu'au contraire, s'il y a du carbonate et du sulfate; il a dû se former du muriate de soude par la décomposition de ces sels, au moyen du muriate de baryte. Pour en apprécier la vraie quantité, on combine, conformément aux proportions connues de leurs composés binaires, les quantités des bases et des acides qu'on a pu se procurer; la quantité d'acide nécessaire pour produire la neutralisation de la base en excès est l'acide muriatique cherché: Mais, pour s'assurer d'une exactitude parfaite, il sera con-
venable d'estimer directement la quantité d'a-
cide muriatique dans une quantité donnée d'eau-,
en précipitant d'abord par le nitrate de baryte, et ensuite par le nitrate d'argent.: L'analyse, dit l'auteur, peut en partie être 2e.méthod,,, conduite d'une autre manière qui, quoique peut-être un peu moins exacte, est simple et d'une exécution aisée.
L'eau étant évaporée en partie, les acides
sulfurique et carbonique ayant été expulsés par l'addition du muriate de baryte, et par conséquent tous les sels-,convertis en muriates , évaporez à siccité et traitez la masse sèche par s4 fois son poids d'alcool à 8,835; agitez de temps en temps le mélange pendant Vingt-quatre heures