Annales des Mines (1818, série 1, volume 3)
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CHIMIE.
EXTRAITS DE SOTJRNAUX.
du bismuth. Lorsque l'alliage renferme phis de 0,04 de bismuth, il faut le fondre sons le charbon avec une proportion, convenable d'étain pur, avant de l'exposer à l'action de l'acide hydrochlorique. On doit laminer l'alliage avec précaution , parce qu'il n'est bien ductile que lorsqu'il contient moins de 0,025 à o,o3 de bismuth.
presque sirupeuse, mais qui ne se 'sublime pas On le ramène à l'état de chlorure en agitant sa dissolution à froid avec de tantimbine très-divisé. Cette addition de métal doit se faire avec Précaution , car il se dissout si promptement et en si grande quantité, qu'il y aune chaleur considérable de développée qui pourrait briser le vase. Si, au contraire, la dissolution est prompte et tumultueuse, soit que le mélange des acides ait
.n 1. Observations sur la réaction de l'eau régale et de l'antimoine, par III. Robiquet. (Annales
de Chimie, tome Ir, page 163.) Autrefois c'était toujours .en soumettant à l'action de la chaleur un mélange d'antimoine ou de sulfure d'antimoine, avec une proportion relative de sublimé corrosif, qu'on obtenait le beurre d'antimoine, substance qu'on a reconnue être une combinaison de chlore et d'antimoine. Actuellement, pour préparer le chlorure d'antimoine, on prend I. partie d'acide nitrique, 4 parties d'acide hydrochlorique et une d'antimoine métallique; la dissolution étant faite avec toutes les précautions convenables, on évapore en vaisseaux clos, pour chasser tout l'excèsd'acide et
d'humidité, et lorsque le chlorure est sec, on
continue l'action de la chaleur pour le sublimer, mais on change de récipient. Ce procédé, beaucoup plus avantageux que l'ancien, a pourtant ses inconvéniens..M. Robi-
quet a trouvé moyen d'y remédier, et c'est ce
qu'il se propose de faire connaître dans l'article qu'il publie. Lorsque la dissolution de l'antimoine se fait lentement , on obtient un surchlorure qui peut
être amené par l'évaporation à la consistance
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été fait long-temps à l'avance, soit que l'acide nitrique se trouve en proportion surabondante, soit parce que ie métal a été trop divisé, il se dégage
une chaleur excessive, et qui est telle, que la ni,jeure partie du chlore est entraînée avec le gaz nitreux; le chlorure qui se forme est en partie décomposé par l'acide nitrique, et, à la fin .de
l'opération , il 'se manifeste des soubresauts si violens , qu'on est obligé d'interrompre la distil-
lation: on remédie à cet inconvénient en ajoutant un peu d'acide hycholorique à la dissolution, avant de l'évaporer, et l'agitant pendant
- quelques instans avec de l'antimoine
très-divisé.
22. Nouvelle manière de découvrir l'avide d'arsenic et le sublimé corrosif' dans leurs solutions respectives et de les distincruer l'un de l'autre. (Annales de Chimie, tome IV,
Page 334). On prend de l'amidon de froment cuit l'eau en consistance convenable, et récent;-dans on y ajoute de l'iode en quantité suffisante pour le rendre, bleu, et on le délaie ensuite dans
l'eau pure, de manière à avoir une belle teinture azurée. Cette teinture est un bon réactif pour Tome .111. 2e. livr,