Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1818, série 1, volume 3)

• CAUSES DES 1721.1uLltffle-'-40

fer sulfuré, en sont des exemples communs ); Mais on les trouve aussi sous d'autres formes;

ainsi on connaîtégalement dans plusieurs d'entre elles l'octaèdre réc,culier, le dodécaèdre rhomboïdal, le trapézoèdre ( solide à. vingt-quatre

faces trapézoïdales ), !'icosaèdre, etc., et un grand nombre de formes composées, dans lesquelles domine ordinairement l'un des solides que nous venons i de citer. Pour prendre un-exemple plus frappant encore des nombreuses variations de formes dont une même espèce est susceptible, nous rappellerons celles que présente la chatix,carbonatéé. Cette substance offre en général trois formes dominantes très-distinctes. 10. Des rhomboèdres ( solide symétrique, composé de six faces rhombes égales, subordonnées à un axe ).

20. Des dodécaèdres symétriques bipyra-

potassium (mdg. alun). Sousdeuto borate de sodium (mdg. borax). Proto.7 hydrofluate de calcium (Chauxfluatée , Haüy, trlciennement spath fluor. ) Sousprotohydroflitate de silicium et d'aluminium (vul, topaze), etc. Or, ces expressions sont des phrases caractéristiques plutôt que des noms, et elles ne me paraissent pas plus convenir pour désigner habituellement un minéral, que la description anatomique ne conviendrait pour désigner tel ou tel animal. lime semble que si, malgré les progrès immenses de l'anatomie. comparée, on a scrupuleusement conservé des noms simples

dans les méthodes zoologiques, on, deyrait aussi, surtout dans la nécessité de modifier en quelqüe-s'points la nomenclature actuelle, adopter en minéralogie des noms simples et indépendans des progrès de la chimie. Les; expressions chimique,s

seraient ensuite employées comme 'une exposition abrégée d'un des caractères "de la substance, de'la même manière que les détails anatomiques Sont employés dans les caractères distinctifs des différentes familles d'animaux.

Drs FORMES DES CRISTAUX.

240. Iniedaux ( composés de douze faces. triangulaires ordinairement scalènes ).

3.. Des prismes héxaèdres

retÉ:uliers.

Mais chacun dc ceS sente en outre plusieursgenres de' t'Ormes püé-7 il y a des rhornhOèdres variétés différentes et des 'dodécaèdres très aigus, d'autres trèS,-surbaissés, et plusieurs intermédiaires entre 'ces deux extrême,. Il y plus encore.; toutes formes simples se combinent entre elles deces différentes manières-,

deux à deux, trois à trois, suite un .nombre piesque etc, et il en r&taux ,divers , plus ou moins.effrayant de criscompliqués.

Le résultat de ces exemples, multiplier beaucoup, d'après qu'on pourrait le nombre des corps cristallisables connus, est qu'il existe une multitude de variations dans les formes cristal-

lines qui se rapportent à même espèce d'ailleurs bien déterminée une par tous ses autres caractères. 2. Malgré cette diversité

de cristallisation existe, entre les différentes formes qu'uuC même espèce de il

corps est susceptible d'affecter,, des relations constantes que M. Haüy est parvenu à établir rigoureusement par des conSidérations physiques et géométriques fort simples. On sait que M. Haüy a été conduit, .de la division régulière dont quelques par suite cristaux sont susceptibles, à imaginer dans chaque pèce uuelbrme fo' ndamentale ou primitive, esde laquelle il fait dérivet. toutes les autres formes de la même substance par des lames de position qui décroissent régulièrement supersuivant différens modes et d'après certaines lois. Il. a

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