Annales des Mines (1818, série 1, volume 3)
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'Drs rotons DES CilISTAE(X.:
CAUSÉS:hE'S - YABLITIONS
quantité de liquide aurdessus du dépen; ce qui
les cristaux qui se sont formés au Milieu
menne
parait tenir à ce que les molécules salines exigent,
de ce dépôt',' étaient des octaèdres simples
pour se réunir en cristaux assez, gros, que la pâle soit suffisamment meuble; cett«endition ne peut être reniplie avec un précipité sans ce,
Du sulfate de fer qui dans le cas d'une .solu., tion pure,donnait des rhomboèdre4tronqués 'saï,
hésion , qu'autant que le liquide e'st, assez abon-
dant ; 'dès-lors il eh surnage toujours un peu. Lorsquie cette condition n'a pas lieu , toute la masse se dessèche .sans qu'il se forme aucun üristal apparent dans son imérieur, ou bien les sels , Suivant leuruatUre , e portent en partie à
la surface du dépôt ou forment
- ...,' dés cfflorescen ces.
En général, lorsqu'au moyen de ces précaii, tions un sel' cristallise an milieu d'un dépôt de matières étrangères dont les particules, n'ont entre elles aucune cohérence, les_eristaux , se formant , en entraînent toujours une portion plus ou moins considéfable , qui se trouve disséminée plus ou moins-Uniformément dans leur masse, et jamais, ou très-rarement, disposée en couches concentriques. Les cristaux perdent alors ordinairement toutes les .petite S facettes additionnelles qui , dans un liquide mécaniquement pur, auraient modifié letirforme domiDante. En effet :
.
s 28. Une sohition d'alun filtrée, partagée en deux pnrtions, dent 'l'une a été cônservée pure et l'autre mélangée avec un précipité lavé de sulfaté de plomb, a-fourni dans chaque -cas des formes distinctes'. La portion restée pure a donné désectaèdres légèrement tronqués sur les arêtes : la partie ni'élàngée de sulfate 4e poinb a donnd des cri:Stjanksemblables sur dès fils suspendus dans le I iquae au-dessus dréP-di.-Ï mais
opaques. ,
.
tous -les angle S solides et sur les arêtes de la lia ( Variété triunitaire , H., LXXIX fig. 173), a
donné, en cristallisant au milieu d'un précipité de sulfate de plomb des rhomboèdres tout-àfait complets (H., pl. LXXIX,14 x68). sulfate de fer qui cristallisait en rhomboèdreStronqués très-profondeMeut au sommet, a
donné, au milieu d'un précipité de sulfate de plomb', des. cristaux 'où cette troncature était beaucoup moins profonde ; mais je n'ai pu parvenir à la faire disparaître entièrement qu'en diminuant l'énergie de la cause qui y avait donné lieu.
J'ai voulu savoir aussi ce que: produiraient ces mélanges mécaniques , sur des sels disposéS déjà prendre des formes tout-à-fait simples. J'ai:employé à cet effet de l'alun qui cristallisait
en cube, et du sulfate de fer qui affectait le
rhomboèdre primitif ; mais, dans ce cas, là pré-
sence des matières étrangères n'a déterminé 'aucune variation de formes. § 29. Ainsi il paraît, d'après ces expériences, que les matières étrangères, au milieu desquelles un sel cristallise, et dent les cristaux entraînent une certaine quantité"à l'état de mélange méca, nique, ont en général pour effet de simplifier les formes, en faisant disparaître les facéties additionnelles , mais 'qii'elles n'ont aucune action ..pour changer le système de cette forme; ,que,,si même les facettes additionnelles sont deterMi'-.