Annales des Mines (1818, série 1, volume 3)
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5ôn.
DES FORMES DES CRISTAUX:
CAUSES DES vARLATION'g
tion pour faire varier les formes du sulfate de
46. Le sulfate d'alumine sans eicès
fer (*).
mélane, avec le sulfate de fer, parait tendre en général à en simplifier les formes. Ainsi du sulfate de fer qui, dans l'eau pure, cristallisait .en rhomboèdres modifiés à -la- fois
s 47. Le sulfate de soude me paraît avoir aussi peu d'action sur le sulfate de fer ; cependant j'ai
quelquefois obtenu, lorsque ce sel était présent dans la solution , des rhomboèdres rem-
.
sur tous les angles et toutes les arêtes ( variété
pantop,ène , pl. LXXIX, fig. 175 ) été ramené , par le mélange du sulfate
So3
placés très-profondément sur tous leurs angles
,a
solides (variété épointée ( fi., pl. LXXlX,
fig. 171 ) , quoique les cristaux formés dans l'eau pure fussent très-différens. § 43. Je n'ai pu examiner suffisamment l'action que le sulfate de potasse ou le sulfate d'ammoniaque peuvent avoir sur le sulfate de fer, parce qu'il se forme trop rapidement des sulfates doubles. Cependant) comme ces derniers sels cristallisent promptement , je suis quelquefois parvenu., après avoir décanté et concentré un peu la solution surabondante, à obtenir des cristaux de sulfate de fer, qui dès-lors diffé-.
Mine , à un rImmboèdre remplacé seulement
sur les angles latéraux par des facettes Iriangu aires ( variété unitaire , fI. , pl. LXXIX ,
fig. 172). Du sulfate de fer, qui présentait la va, riété équivalente (fig. 174 ) , a été ramené, Par la Même cause, à la variété plus simple, nommée iriunitaire, 173 , et à la variété épointée, fig. 171.
On rencontre assez fréquemment la variété
unitaire dans le sulfate de fer du commerce; mais toutes les fois que j'ai trouvé cette forme,
l'aient toujours de ceux qui s'étaient formés
le .sel renfermait toujours une quantité plus ou moins grande de sulfate d'alumine si bien qu'en ajoutant un sel de potasse ou d'ammoniaque à la solution, il se formait des cristaux d'alun. Cette circonstance m'a fait manquer plusieurs fois les. expériences que j'avais entreprises. L'alun ammoniacal, mélangé dans une solution de sulfate de fer, ramène presque. toujours immédiatement ce sel à la variété unitaire. Je soupçonne que, dans ce cas, le sulfate d'ammoniaque est décomposé par la chaleur, et qu'il
(*) J'observerai ici que l'alun, quel qu'il soit, me parait peu susceptible d'être mélangé d'une grande quantité d'un autre sel; je n'ai jamais pu y introduire plus de id à so pour (le sulfate de fer. Cependant Leblanc a annoncé (Journal de
Physique, tome XXXI., page 96) , que l'alun pouvait se surcomposer de moitié de sulfate de fer, et conserver la
forme octaèdre. Je serais porté à soupçonner quelque erreur clans ce résultat, et je croirais en trouver la cause dans une expérience isolée, et dont je ne puis guère détailler les circonstances, où j'ai obtenu, d'un Mélange .de sulfate de fer et d'alun, des cristaux distincts par leur couleur, qui, au premier abord, paraissaient tous octaèdres; mais dans la réalité les uns
reste alors dans la solution du sulfate simple d'alumine, qui agit comme dans l'expérience précédente. Quoi qu'il en soit, je n'ai jamais obtenu ce résultat avec l'alun purement potassé qui, en général , ne inc paraît avoir aucune ac-
taient des octaèdres d'alun, et les autres des rhomboèdres de sulfate de fer basés très-profondément, lesquels, comme on
Sait, ressemblent à des octaèdres. Or, ces derniers renfermaient environ 70 centièmes d'alun; de sorte que je soupçonne que cç sont CUI qui ont trompé Leblanc. o