Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1818, série 1, volume 3)

438

SIJR LA MESURE

DES ANGLES DES CRISTAUX:

plomb sulfaté, ont offert des convergences du

133 26/. Parmi les autres dodécaèdres connus, eelui qui approche le plus du précédent a pour

même genre, quoique un peu moins sensibles.

J'ajoute que les formes des molécules intégrantes étant les types géométriques des espèces,

les rapports que j'ai adoptés, ont, par une-suite de leur simplicité, l'avantage d'offrir des conceptions nettes et faciles à saisir de ce qui caractérise ces types, et des lignes de démarcation qui s'en déduisent entre les diverses espèces, au

lieu que l'esprit ne voit, pour ainsi (lire, que

d'une manière confuse, ces caractères distinctifs à travers les grands nombres qui les offusquent. On saisit tout d'un coup et l'on conserve dans_ sa mémoire le résultat qui nous apprend que le'

co-sinus de la plus petite incidence des faces,

dans le rhomboïde primitif du quarz, est un trei-

459

signe D; cette loi donne Pour l'incidence de N sur N, I59d. 52/ 5o1, Différence, 4d. 27

36";

Pour celle de N sur N/ , io6d- 13/ 3oe Différence, fd .441 5o " ; Et pour celle de N sur 1 \ rti , 141d. 121 24P, Différence, 7d. 46' 241i;

d'où l'on voit qu'il est bien facile d'éviter la méprise qui ferait prendre ce dodécaèdre pour le métastatique.

Supposons un autre dodécaèdre beaucoup

zième du rayon; mais cet autre résultat, d'a-

plus voisin de ce dernier, et dont le signe serait

près lequel il en est les TW, n'entre pas aisément clans l'esprit, et ne (lit rien à la mémoire. J'ai avancé plus haut que les rapports entre les. dimensions des solides primitifs, tels que je les adoptés, suffisaient pour déterminer, d'une ma-

D., nous aurons pour l'incidence de N sur N,

nière non équivoque les lois de décroissement d'où dérivent les formes secondaires. C'est ce que je vais rendre sensible, à l'aide d'un exemple

que je tirerai des formes qui naissent des décroissemens sur les bords inférieurs D, D ( figure ) du rhomboïde primitif de la chaux carbonatée. Ce décroissement donne des dodécaèdres à triangles scalènes, plus ou moins allon-

gés, que je représente en général par celui que l'on voit (fig. 12). Dans le cas de deux rangées soustraites,on a la variété métastatique, où l'incidence de N sur N est de 144" 20'26'1, Celle de sur N' de 104' 28' et celle de N sur N't de

x42" i3' 22", dont les différences avec les angles qui leur correspondent sur les deux dodécaèdres -précédens sont de 2d' 71 411 et de 2d 201 3211; Potir l'incidence de N sur N', 105d. 15/ i4tf; Différences, 46/ 34ff et 58/ i6', Et pour celle de N sur Nil, 137'. 5/ 56"; Différences, 6d. 14/ 3o1' et 4d. / 281'.

On voit qu'il reste encore une certaine latitude pour les différences appréciables que pourraient donner d'autres dodécaèdres ,qui se rap-

procheraient de plus en plus du metastatique mais qui ne doivent être regardés que comme hypothétiques, parce que la loi dont ils dépendraient s'écarterait encore plus de la simplicité des lois ordinaires, que celle qui est représentée