Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1818, série 1, volume 3)

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DES ANGLES DES CRISTAUX:

SUR LA MESURE-

par D, dont la possibilité peut déjà être révo.; quée en doute. Je reviens aux mesures d'angles prises à l'aide

du goniomètre à réflexion. M. Phillips avoue que cet instrument est très-délicat, et exige une grande attention dans le choix des cristaux que l'on se propose de soumettre à ses mesures. Il en cite un qui lui a donné successivement, pour

l'inclinaison de deux de ses faces, 92 55' et 95d 2OT ou même 93d. 25', ce qui fait une variation de So'. Il parle d'un autre genre de difficulté , qui provient des inégalités de la réflexion suries diverses faces (1). Ayant entrepris de déterminer les angles des cristaux d'étain oxidé il a du avoir à sa disposition 'ce que le comté de Cornouailles -offre de plus parfait en ce genre , et il a fourni lui-même la pierre de touche çle ses

Mais d'abord les angles dont il s'agit ne peuvent être que des à4' peu-près; les mesures dont ou les a conclus, n'ont qu'une précision indéfinie. De plus, en supposant que, dans l'évaluation do ces mesures, on néglige tout ce qui est au-delà d'une certaine quantité, telle que la minute ou la seconde, les nombres représentatifs des sinus

résultats, en indiquant de mesures qui Sont censées.être données-à ÏJ'ildri, ou qui dependent

géométriquement les.'Unei.'des autres .Nous

et des co-sinus offriront toujours des séries de décimales qui n'auront point de ternie ; en sorte

avons, vu. que quelyies.4mes2deS différenCeS qui

l'avaient empêché d'être d'accord,, avec- lui-

qu'il faudra encore y négliger quelque chose pour les soumettre au calcul. Pans ma manière d'opérer, le retour à un rapport. simple, qui s'offre comme de lui-même, indique le point

même, 'étaient égales.à--celles qui existent entre les angles primitifs indiques par son go_nio1ètre, et ceux qui réponcleni: à la limite que j'ai adoptée, et qu'il y en a même 'une qui s'étend beaucoup plus loin , savoir .cel,le qui est de..26'-,

Sans,OSer préten4e,que les rapports ,simples d'oif'dépendent ces sortes de ,limites .soient les véritables rapporti4e la nature comme m'ont par.41,e :présumer des.savans d'un mérite distingué;:je pose du moins que-les résult.atS:qui (i) .9iY1:gge.cité. Note à la page 547,,

44f'

viennent d'être cités ne suffisent pas pour démontrer le contraire. Mais je supposerai, si l'on veut, que le goniomètre à réflexion, manié avec toute l'habileté qu'il exige sur des cristaux dont la perfection ne laisse rien à désirer, donne des différences appréciables avec lés angles relatifs aux rapports dont je viens de oder, et que ces différences aillent, jusqu'à 'il:1i- 'demi-degré ou au-delà. Pour rendrelebionveaux angles obtenus par ce moyen susceptibles d'être employés dans les applications dela théorie, il faut en déduire un rapport fixe enire leurs sinus et leurs co-sinus.

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fixe où il faut s'arrêter;.en sorte que si plusieurs observateurs se dirigent d'après la même règle, ils s'accorderont sur le choix du point fixe dont il s'agit. Si au contraire on suppose qu'ils partent des mesures prises avec divers instrumens qu'ils auront entre les mains, ils varieront nécessairement dans le choix de la limite à laquelle ils devront s'en tenir. Ainsi les mesures d'angles qui ont été publiées,