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SUR LA CRAITONITR.

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SUR LA CRAITONITE.

nomie analogue à celle de la chaux carbonatée hyperoxide, représentée dans le grand Traité de M. Haiiy (Planche XXF, fig. 3o ). L'incidence des six nouvelles faces sur la hase adjacente , est d'environ 130d.; prolongées, elles don-

neraient un rhomboïde médiocrement obtus.

Bisépointée. Elle se compose dela

variété première offrant chaque angle des bases tronqué de biais par deux facettes triangulaires scalènes lesquelles s'inclinent d'environ 1201 sur le pan adjacent du rhomboïde. L'addition de ces facettes rend chaque base ennéagone; prolongées, elles produiraient un dodécaèdre bipyramidal à triangles scalènes, dans le genre du métastatique de la chaux carbonatée. 6?. VARdd : Quadri-épointée. Elle se compose de la variété précédente portant douze nouvelles facettes triangulaires plag,ièdres , lesquelles naissent deux à deux au-dessous de celles qui interceptent déjà les angles des bases; ces dernières facettes deviennent des trapèzes. Chacune des nouvelles facettes fait avec le pan adjacent

du rhomboïde un angle d'environ 123d.; leur prolongement donnerait lieu à un dodécaèdre bipyramidal à plans scalènes, très-aigu. VARd'd : Comprimée. En rhomboïde très-

obtus, basé, dont les faces paraissent respectivement inclinées d'environ 150' et 3od. On observe des stries parallèlement à la grande diagonale, ce qui annonce que la forme est produite

par un décroissement sur l'angle supérieur du rhomboïde primitifquel qu'il soit. Les bases trian, gulaires acquièrent ordinairement beaucoup d'é-

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tendue, et interceptent par-là une grande partie de l'épaisseur de cette variété. Les cristaux prennent alors l'apparence écailleuse dont nous avons parlé : il en est de même dans la variété suivante. 8e. VAarkd : Surcomposée. La variété précé-

dente bordée et épointée sur les arêtes inférieures et les angles inférieurs par un grand nombre de facettes indéterminables, mais qui

probablement appartiennent à plusieurs des six premières variétés. La petitesse des cristaux ne permettant pas de mesurer les angles avec exactitude, et l'absence de clivage laissant dans une indécision complète

relativement au, choix des dimensions de la forme primitive, je n'ai pas cru devoir faire

même un choix provisoire, ni chercher à déterminer, au moyen de la théorie des décroissemens, les rapports qui doivent lier les difUrentes modifications de forme ci-dessus décrites. Les mesures d'angles auraient pris un caractère de précision trop hasardé, eu égard à l'incertitude des observations faites à priori. Quelque imparfaites au reste que soient ces. observations, elles nous apprennent un fait que la loi de symétrie rend incontestable ; c'est que la forme primitive

de la craitonite est nécessairement un rhomboïde. Cette notion générale suffit pour faire ressortir un premier trait d'analogie entre la craitonite et

thelvin. En effet, l'helvin figure parmi ce petit nombre (le substances minérales qui affectent une

forme primitive rhomboïdale; il est vrai que les.