Annales des Mines (1820, série 1, volume 5)
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D'ALUN.
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SUR LA PIERRE
drosulfure d'ammoniaque. Il s'est séparé quelques flocons gris et en si petite quantité qu'il n'a pas été possible d'en tenir compte. Troisième série d'expériences. (i) Il restait 116 centigrammes de la pierre
réduite en poudre impalpable; on les a fait bouillir dans de l'acide sulfurique concentré. L'acide n'exerçant pas une action très-sensible, on a essayé d'étendre d'eau, et ce qui est fort
remarquable, la dissolution s'est alors opérée en très-peu d'instans. On a précipité l'alumine par l'ammoniaque; on a filtré et lavé à chaud le précipité , et on l'a ensuite rougi : il pesait 45 centigrammes +; la liqueur à laquelle on avait réuni
les eaux de lavage a été rapprochée; il s'est
formé un très-léger dépdt alumineux qui, après avoir été recueilli, pesait 2z- centigramme. On a donc obtenu en tout 46 centigrammes d'alumine, ce qui correTond à 39,654 pour ioo de la pierre employée. h) La liqueur contenant les sulfates a été évaporée à siccité; le résidu a été chauffé fortement dans un creuset de platine où il a été projeté par petites portions ; le sulfate d'ammoniaque a été vaporisé, et on a obtenu du sulfate de potasse légèrement coloré, qui, après avoir été redissous , évaporé et rougi dans un très petit creuset, a été pesé avec le creuset dont le poids était connu. Le sulfate de potasse, ainsi
obtenu, pesait 21,5, ce qui équivaut à 11,623 d'alcali, et en définitif à 10,021 sur 100 de la
la quantité d'alumine n'est déterminée d'une manière certaine que par l'expérience g). En effet, comme les précipités alumineux sont difficiles à laver, si malgré le lavage à chaud il est resté quelque partie saline avec la terre obtenue
par cette expérience, ce ne peut être que du sulfate d'ammoniaque qui s'est vaporisé lorsqu'on a chauffé au rouge pour sécher. Tout porte à croire, au contraire, que dans l'expérience
e) le lavage n'a point été assez parfait, et qu'il est resté quelque peu de muriate de baryte dont la terre a augmenté le poids du précipité alumineux.
Quant à la potasse, on pouvait espérer d'obtenir au moyen de l'expérience a), la somme des poids de l'alumine et du sulfate de potasse ; mais il paraît qu'a une haute température, nonseulement une partie du sulfate est décomposée par la réaction de l'alumine mais encore qu'il y a une petite portion de sulfate vaporisée. Tout
ce qu'on peut conclure de cette expérience,
c'est que 100 parties de la pierre ne contiennent pas moins de 9,026 d'alcali. Il faut donc s'en te-
nir au résultat absolu et un peu supérieur qui est fourni par l'expérience h). Enfin, quant à la proportion d'eau contenue dans la pierre, n'ayant trouvé aucun moyen direct et absolu de la déterminer, je me contenterai de l'évaluer par déduction.
Ainsi, la pierre d'alun cristallisée est composée des principes suivans; savoir, sur 100 parties
pierre employée.
Si on examine ces résultats, on trouve que
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3e. livr.
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