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ARGENT1FkRE.

SUR LA GALÉNÉ

Cet inconvénient n'a pas lieu lorsqu'on ajoute Conpellalt une certaine proportion de plombà la galène. tairc a(tildriee.tne Il résulte de l'addition du plomb que la matière de plomb. est plus fusible. Effectivement, lorsque ,:fon, chauffe ensemble du plomb et de la galèné)1 se forme un sous-sulfure qui est beaucoup plus fusible que la galène a si le plomb :est en excès, comme il est plus lourd et plus fusible que sous-sulfure, il s'en sépare et le sous-sulfure surnage. Ce sous-sulfure est absolument de la

gent, en une seule opération. J'ai commencé à ce sujet quelques expériences à l'école pratique de ,

Moutiers en 1805, ei je les ai continuées depuis , à diverses époques, à Paris. Elles ont eu in plein succès;'je vais en faire connaître les

principaux résultats. Pour que la galène puisse être coupellée di"sen"e"es' rectement, il faut qu'elle soit bien lavée et amenée au moins à l'état de schlich le plus pur que Coupellal'on puisse obtenir en grand ; les 0,02 OU 0,03 tion directe, de Conditions

même nature que les mottes que ron'obtient dans les fonderies de plomb ; j'ai trouvé, par plusieurs expériences, qu'il renferme 0,06 de soufre; mais il est probable que ce n'est pas là

matières étrangères, telles que quarz sulfure, de fer, cuivre pyriteux, etc., que ce

schlich renferme ordinairement, ne nuisent pas au succès de l'opération; mais si ces matières étaient en proportion beaucoup plus grande, ou

sa vraie, composition, et que celui qu'on alana-: lysé contenait un mélange de plomb métallique, qu'il est très-difficile d'en séparer complétement; car tout porte à croire que le sous-sulfure pur

si le schlich contenait une quantité notable

illiénoniè'Pei.

d'autre's matières qui ne passent que difficile.ment à la coupelle, l'essai ne réussirait pas. Lorsqu'on soumet de la galène pure, réduite

doit renfermer moitié moins de soufre quela galène, c'est-à dire, Il résulte encore de l'addition du plomb que

en poudre, à la coupellation, elle se ramollit.,

Y

mais ne se fond pas; elle exhale une fumée épaisse et même une flamme très-visible, s'il

entre beaucoup d'air dans la moufle ; la matière s'affaisse peu-à-peu et elle finit par former un bain très-liquide, recouvert,d'une croûte solide. Cette croûte, qui est presque uniquement com-

posée de sulfate de plomb, èst rongée peu-àpeu par la litharg,e qui se forme, le bain se découvre au la croûte de sulfate de plomb se porte vers centre' les bords et la coupellation s'achève. Lorsque l'on opère avec précaution, l'es, sai passe bien et le bouton peut être très-net ; mais souvent aussi la croûte adhère au bouton, l'enveloppe, ou fait même noyer l'essai vers la fin.

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le bain occupant un plus grand espace, la scorie

-

de sulfate de plomb, moins épaisse

,,laisse

promptement à découvert le centre de la cou. '-

pelle, et que cette scorie, continuellement roar gée par la litharge qui se forme, finit par pén&-.,

trer compléte ment dans la masse de la coupelle,.

quand on a ajouté une quantité de plornb:suffi.)saute pour transformer la galène en sous sulfure... Il suffirait pour cela de la mêler tout au plus er,/,,e, avec son propre poids de plomb; elle se cou- dei r'e,s-mb pelle très-bien de cette manière; mais j'ai rd- fuZle.c,°"' connu que pour que la coupelle ne soit pas char, gée d'une trop grande quantité de sulfate dé