Annales des Mines (1820, série 1, volume 5)
Page : Image 181
Révision de 11 avr. 2015 12:49:46, edited by 194.214.158.55
556
AEGENTIFi:RE.
sua LA CALÉME
au fourneau à réverbère exige douze heures et
coite:
26f 66 c. 2
18 »
9
72 70 80 5o
De plus, pour la fusion au fourneau à manche, des crasses qui en proviennent : Pour ich.,18 de charbon. Outils, réparations du fourneau. Journées d'ouvriers.
TOTAL.
84 » 8o
5
.
.
»
Go
7
24
65 62
On voit que le fer forme un article de dépense très-considérable.
L'affinage de i000 kilogrammes de plomb
, qui dure envirou quatre heures,
Pour o".,784 de bois.
.
.
0ch.,012 de charbon
Argile, cendres, fer, outils. Journées d'ouvriers...
Perte de
627c. »
66
2
97
20
47
Io 57
Le schlich, qui contient 0,85 de plomb, n'en
plomb que 0,70 : il se perd donc 13 parties de ce la fonte dans du donne , schlich.
Dans L'affiringe de 000k de plomb d'oeuvre pro- finage. de fond de couduit une quantité de litharge et
Par-
pelle qui renferme au moins 9,70 de métal
Pour 3"-,35 de bois o.'. ,55 de charbon 15k.,6o d'outils en fer. Outils en bois, résine, houille, argile, etc Journées d'ouvriers.
d'oeuvre coûte :
357.
metal pour 100 de schlich , ou 15 parties pour
loa de plomb contenu dans le ini..;.
ainsi , dans cette opération, la perte, par volatili-
sation, etc., est d'environ 0,03 au plus; la réduction de la litharge et du fond de coupelle occasionne une perte à-peu-près égale, et en définitif, les 1000 kilogrammes de plomb d'oeuvre donnent 941 de plomb marchand et 2 d'argent; total 945. La perte totale *est donc de 0,057. 11 suit de là que les 0,70 de plomb d'oeuvre que donnent le schlich , se réduisent, après l'affinage, à 0,66 de plomb marchand et d'argent, et par conséquent
Total.
que, dans le traitement du schlich, on perd, à très-peu près, le cinquième du plomb qu'il contient. Cette perte, quelque considérable qu'elle soit,
est en grande partie inévitable; elle est produite, non-seulement par la volatilisation du plomb et du sulfure de plomb, mais encore par la dispersion des matières diverses qui résultent -
du traitement du schlich , matières qui su-
bissent des opérations multipliées , et qu'il faut continuellement remuer et transporter d'un lieu dans un autre.Néanmoins, je crois que l'on pourFait l'atténuer sensiblement au moyen du pro-
cédé de la coupellation directe (si ce procédé réussit en grand ), et c'est ce que je vais tâcher de prouver. Voici comment je conçois que l'on pourrait exécuter l'opération. Dans un fourneau de coupelle ordinaire, ou Moyen (Pa-
dans un fourneau à réverbère, approprié à cet Perartli'ct.ruie usage, on ferait fondre une certaine quantité de la gahhrte en plomb d'oeuvre insuffisante pour le remplir ; lorsque ce plomb serait assez chaud pour être